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DE LA FIN DU DEBAT-COMBAT DE 1993-1996 A L'EXPLOSION DE LA CRISE AU 14e CONGRES DU CCI (SEPTEMBRE 2001)

Nous présentons ici une histoire du SI qui se rapporte aux difficultés organisationnelles et militantes que l'organe central du CCI a rencontré en son sein depuis 1996 et dont la rédaction a été finie fin juillet 2001. Elle porte sur plusieurs années afin de montrer la dynamique même des événements. Elle permet de voir comment les différentes parties et militants de l'organisation ont compris, posé, et sont intervenus tout au long de ces années. En particulier, il est intéressant et très instructif de voir comment le BI, les membres du BI, à l'unanimité, avaient identifié les problèmes et les difficultés militantes apparues au sein même du SI et du SE. C'est évidemment cette politique du BI, en totale contradiction avec la politique d'aujourd'hui et "l'analyse" d'un clan comme responsable de la crise actuelle, que l'on veut faire oublier. Car alors, ou bien il n'y avait pas de "clan-pavillon-bis", mais juste une orientation politique définie par le BI et le SI, et… les congrès, ou bien c'est tout le BI d'alors – dont la composition est la même qu'aujourd'hui à une exception près – qui était sous l'emprise du "clan-pavillon-bis" et de son guru Michel. Mais alors quel crédit et quelles autorité politique apporter aujourd'hui à un tel organe central, à de tels camarades, qui se sont laissés manipuler par un clan déjà identifié en 1993 et officiellement disparu depuis ? Qu'est-ce qui prouve qu'ils ne sont pas encore aujourd'hui en train de se faire manipuler ?

Au départ, le camarade qui a commencé ce travail, n'avait en tête qu'un objectif : étudier les notes du SI auquel il a participé comme membre depuis 1983 afin de vérifier si ce qu'il se souvenait avoir vécu correspondait ou non à la réalité. Réalité bien trop contradictoire avec l'analyse d'un clan-pavillon-bis au sein du SI, ni même avec l'analyse d'une politique menée par une hostilité, ou des hostilités, personnelle à l'égard de Peter. Très rapidement, il s'est vu conforté dans ses souvenirs. Les notes du SI contredisent complètement et sans ambiguïté "l'analyse" actuelle. Mais surtout, elles mettent en évidence toute une cohérence des événements et toute une dynamique d'opposition à la politique du CCI comme un tout, politique menée de 1996 à 2000, politique discutée, adoptée, confirmée, validée, par les 12e, 13e et 14e congrès du CCI et de RI.

Ce travail, cet Historique, a été ensuite lus et discutés par 4 des anciens membres du SI. 4 sur 6. Même si écrit par un militant, cet historique est le fruit d'un travail collectif. Les camarades Olivier, Michel et Juan ont directement participé à son élaboration. Nous l'avons fait lire aussi au camarade Jonas – démissionnaire mais toujours membre de l'organisation. Les 4 camarades de l'ancien SI sont tous d'accord avec ce texte, la réalité de ce qui s'est passé, et les conclusions générales qui en sont tirées. Ils sont d'accord avec la démarche et le contenu.

Cette histoire traite essentiellement de l'intervention du BI et du SI envers les difficultés du camarade Peter, de Louise et des interférences qu’ont eu les difficultés du couple dans la vie des OC à Paris ainsi que des rapports du SI avec le SE. Au fil du temps, ces problèmes vont prendre une part de plus en plus importante du temps des réunions du SI (tout comme du SE d'ailleurs): jusqu'à 30 à 40% de ces réunions !Cette histoire du SI met clairement en évidence que la position actuelle de la majorité du BI sur l'existence d'un clan-pavillon-bis au sein du SI est un grossier montage qui ne tient pas face à la réalité des faits si l'on veut bien les étudier sérieusement. Notre méthode est celle qui consiste à revenir aux origines des difficultés, à l'histoire de ces dernières, et à essayer d'appréhender le processus réel qui a existé à partir des faits. Et non à partir d'une hypothèse de départ, l'existence d'un clan pavillon sur la base des témoignages des seuls Louise, Peter et Bruno.

Contrairement à ce qui semble être la "méthode" du nouvel organe exécutif et de la Commission d'investigation qui a refait l'histoire à sa manière, dans ce document, nous ne nous basons que sur les notes du SI. Elles sont en italique. Nous avons bien sûr sélectionné une infime partie des notes afin que ce texte soit le plus lisible possible. Dans le même souci, il comporte 14 parties bien distinctes afin de souligner les différents moments et les leçons qu'il faut en tirer. Nos commentaires se contentent de souligner les principaux faits concrets qui sont tous vérifiables et, de ce fait, difficilement réfutables, les événements les plus marquants et d'indiquer les positionnements des uns et des autres. Comme les camarades pourront le constater, sauf à nier la réalité des notes prises, l'enchaînement des faits, des événements, et particulièrement de l'action de certains militants, révèlent clairement une ligne d'action, une unité et une cohérence d'attitudes et de comportements difficilement compatibles avec les intérêts de l'organisation.

A la lecture des notes du SI, il apparaît clairement que l'accusation d'aujourd'hui sur l'existence d'un clan-pavillon bis n'est pas seulement fausse mais surtout qu'elle vise à détourner l'attention justement de ces attitudes et comportements destructeurs, voire à les masquer, que le CCI doit rejeter.

Septembre 2001.


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