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La saine réponse du Camp Prolétarien

Nous tenons, avant toute chose, à saluer tous les camarades - représentants ou non d’organisations communistes - pour leurs réactions concernant l’agression inqualifiable et violente perpétrée par les miliciens du CCI contre deux militants de notre fraction.

Dès le lendemain de la parution du communiqué, relatant les faits, sur notre site, des réactions provenant de plusieurs pays ont commencé à nous parvenir. Depuis, et que ce soit par mails, lettres, coups de téléphone ou au cours de rencontres, c’est par dizaines que des camarades, militants d’organisations communistes ou pas, ont exprimé leur indignation vis-à-vis des procédés staliniens qu’utilise le CCI actuel à notre encontre, et plus particulièrement vis-à-vis des récents actes violents qu’ont dû subir, en pleine rue, deux de nos militants. Nous reproduisons ici quelques extraits significatifs de ces réactions.

Concernant la solidarité avec nos militants agressés

Les réactions sont unanimes sur ce plan là et, si nous n'estimons pas nécessaires de les marquer une à une, nous tenons, pour cette raison, à exprimer nos plus chaleureux remerciements à tous les camarades qui nous ont écrit. Ces réactions vont toutes dans le sens de ce que nous disent les deux camarades ci-dessous :

"Je veux surtout exprimer ma solidarité à tous les camarades victimes de cette infâme agression." (Di)

"La première chose est de savoir si vous n'êtes pas blessés et si vous n'avez pas besoin d'une aide quelconque." (Bm)

Concernant la dérive du CCI actuel

"...le nettoyage au Karcher des abords de la réunion (il s'agit du lieu où se tiennent habituellement les "réunions publiques" du CCI) marque effectivement une nouvelle aggravation du délire du CCI." (E)

"...nous sommes absolument stupéfaits et vraiment indignés par tout cela." (K)

"Je déplore et je condamne les écoeuranteries que vous subissez." (W)

De nombreux camarades ont tenu à donner leur point de vue concernant la nature de cette dérive et de ses manifestations concrètes :

"C'est du stalinisme et rien d'autre." (Di)

"Le CCI a dit dans sa presse que la FICCI est interdite dans ses réunions, ce qui en dit long à propos de l'ouverture au public de celles-ci. (...) Il semble que le CCI est tout à fait heureux de frapper les gens sur la figure quand les idées de ceux-ci ne lui conviennent pas. (...) Mais il n'y a pas que leur violence qui montre qu'ils ne sont rien d'autre que des voyous. Leur “Va lécher le cul du BIPR” est une parfaite preuve de leur nature." (SD)

"...vous avez tort de considérer ce comportement comme incroyable, il est parfaitement rationnel avec la ligne du CCI et même avec sa nature politique. En effet, vous-mêmes savez mieux que quiconque que sa ligne se qualifie par un renoncement absolu de la confrontation politique, car c'est un luxe qu'il ne peut plus se permettre depuis déjà un certain temps. C'est même ce renoncement qui vous a fait naître en tant que fraction (Cf. les manoeuvres évitant le débat politique en interne et finalement votre éviction)." (Bm)

Même des camarades - qui, pour le moins, ne partagent pas notre combat de fraction - se sont prononcés globalement dans le même sens :

"...je suis en désaccord avec votre politique sur de nombreux points et je n'aimerais pas que l'on puisse (faire) croire que, dans la guerre entre le CCI et la FICCI, j'ai choisi la FICCI. Ceci étant, le nouvel événement que vous relatez amènera peut-être plus de camarades à être convaincus qu'il faut réagir vigoureusement contre de telles méthodes, surtout quand elles s'appliquent à des adversaires politiques." (Ce)

"Je viens d'être mis au courant des dernières manifestations de “l'esprit de parti” du CCI aux dépens de deux de vos militants. Croyez bien que je ne m'en montre pas surpris. Sur les faits bruts, je dénonce par principe les exactions staliniennes du Courant mais quant à vous témoigner ma solidarité..., bon, je le fais mais comprenez que ce n'est pas sans mal. (...) Je suis d'accord avec la décomposition politique du CCI mais pas sur les mêmes bases que les vôtres." (N)

Au delà de la dénonciation, que faire ?

En faire un sujet de débat et de réflexion politique :

"J'en parle avec mes camarades. Nous tentons de voir comment agir pour le mieux." (W)

"Nous allons certainement rencontrer des membres du CCI samedi et nous leur demanderons comment ils peuvent justifier le comportement de leurs militants à l'égard de vos camarades à Paris." (K)

"J'ai fait suivre votre communiqué un peu partout." (P)

"J'ai fait circuler sur Internet votre communiqué sur la violence du CCI." (AD) [Signalons que ce camarade nous a envoyé un 2ème courrier pour nous dire : "J'ai été attaqué, par mail, par le CCI, pour avoir diffusé votre communiqué sans avoir entendu leur version..." ; puis un 3ème : "Après avoir tout vérifié, solidarité totale contre les agressions."]

En dégager des implications concrètes :

"Vous avez mon total appui concernant toute action que vous jugerez utile afin d'assumer votre défense physique contre les voyous du CCI, contre le “service d'ordre” ainsi que vous l'appelez." (SD)

Nous nous permettons de conclure ce petit compte-rendu par ce que nous dit ce dernier camarade :

"Vous êtes la saine descendance d'un parent aujourd'hui sénile. Construire des liens avec le BIPR et d'autres groupes prolétariens est beaucoup plus productif." (SI)


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