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SUR LES NOUVELLES TENTATIVES DU CCI ACTUEL
POUR DÉBAUCHER DES CAMARADES POUR UN JURY D'HONNEUR

Depuis maintenant quelques mois, et en plusieurs occasions, il nous a été rapporté que l'actuel CCI essayait de nouveau de débaucher des groupes politiques ou des militants isolés pour constituer un Jury d'honneur. Cette fois-ci, il s'agirait de juger de l'honneur des militants Louise et Peter du CCI actuel, c'est-à-dire le noyau familial de ce qui est la faction liquidationniste de cette organisation. Jusqu'à aujourd'hui, ces tentatives ont échoué et ce fameux Jury n'a pu être constitué.

Pourquoi une telle obstination alors que la "militante" Louise a été "officiellement" blanchie - en 2001 ! - de tout "comportement indigne" dans une résolution interne du CCI (1) par une "commission adhoc", la Commission d'Investigation (CI) (2) ?

D'abord, parce que les accusations contre nous - flics, mouchards, voleurs, meurtriers, voyous, maîtres chanteurs, etc., etc. - qui nous ont valu d'être officiellement expulsés, ont été rejetées par les seules organisations issues de la Gauche Communiste - le BIPR et le PCI-Le Prolétaire -, sérieuses et dignes de fournir des éléments pour constituer un tel Jury. Les deux organisations ont même explicitement dénoncé les méthodes organisationnelles du CCI actuel contre notre fraction et ses militants. Et, du coup, inévitablement, nos propres accusations sur l'"indignité militante" de la militante Louise restent posées.

Ensuite, parce que, malgré le vote de cette résolution par les militants, dans la panique la plus complète au cours de la crise organisationnelle (en particulier au mois de septembre 2001) et parfois au prix de pressions de divers ordres, les doutes et questionnements, quasi généralisés chez les militants d'alors, subsistent même s'ils sont tus et étouffés. Parce qu'une simple résolution n'élimine pas de la mémoire des militants ce que cette commission, pourtant constituée des amis proches, avait été obligée de qualifier "d'attitudes erronées et critiquables chez Louise et chez Peter" (Rapport de la commission d'investigation, bulletin interne du CCI n°288, décembre 2001), sans préciser d'ailleurs quels faits et gestes elle mettait en cause. Parce que, dans la mesure où pratiquement tous les militants du CCI, en France et en Europe particulièrement, ont tous dû faire leur propre autocritique sur les sentiments et les remarques que les attitudes de Louise leur avait provoqués, à juste titre, la méfiance et le doute des uns envers les autres ne peuvent que persister et même augmenter. Silencieusement. Inévitablement. Un véritable cancer.

Outre une nouvelle absolution éventuelle de cette personne qui permettrait de rajouter une couche au niveau de l'entreprise de démoralisation et de destruction des militants de cette organisation, un tel Jury aujourd'hui, indépendamment de son "verdict" final, ne pourrait que participer au cautionnement de la politique actuelle du CCI : une politique d'exclusion, de violence verbale et physique vis-à-vis de ses opposants, vis-à-vis des autres groupes communistes et militants, visant à pourrir les relations, les débats et la clarification politiques et à détruire les énergies militantes.

Néanmoins, au cas où certains camarades ou individus - aussi honorables et respectables que pourraient être leurs motivations individuelles - voudraient revenir sur ce terrain, participer à un tel Jury, c'est-à-dire se prononcer sur l'existence ou non de "comportements indignes et troubles de Louise" et sur la complicité de son compagnon Peter, nous tenons à leur fournir dès aujourd'hui un certain nombre d'éléments qui leur permettront de se faire une idée de la méthode "politique" que ces individus utilisent pour régler les différends organisationnels et, au passage, de la qualité de leurs "arguments politiques". Ils pourront ainsi se rendre compte de ce qu'on attend d'eux réellement dans un tel (éventuel) Jury.

Les extraits du texte que nous publions ci-après, appartiennent à un long et indigeste document d'une trentaine de pages, inachevé, que Peter avait osé rédiger (début 2001) à l'intention de cette fameuse commission d'investigation. Ce document (ainsi que ceux de Louise et de Bruno - qui est le 3ème militant parisien ayant comploté dans le plus grand secret durant plusieurs années avec les deux autres) a servi à la fois de thèse adoptée par cette commission et d'acte d'accusation contre les "empêcheurs de tourner en rond". Sur cette base, celle-ci se voit donner pour tâche d'accuser le SI (secrétariat de l'organe central international), la section de Paris (la plus importante section du CCI à ce moment-là) et, en fin de compte, tout le reste du CCI - qui n'a cessé de voter les rapports et résolutions présentés par ce même SI -, d'être frappés de la maladie du clanisme et d'être sous l'influence d'un gourou, Michel, membre du SI.

Enfin, ce document se permet d'analyser et de porter un jugement, sur le plan psychologique, sur chacun des membres du SI. Par ce fait, il apporte surtout un éclairage sur la personnalité (politique et... privée) très particulière de Peter lui-même, pourtant présenté comme... le plus grand marxiste du 20ème siècle par un des membres éminents de la dite commission, à l'évidence un grand admirateur.


Notes:

1 Rappelons que tous les militants qui ont refusé de voter cette résolution, soit ont été suspendus puis exclus, soit ont capitulé sur cette question après d'énormes pressions.

2 Plusieurs militants du CCI, à l'époque, ont combattu et dénoncé en interne la légitimité de cette commission, les modalités de sa constitution, la confusion de sa "mission", etc.. Notre fraction a publié différents textes à ce propos.


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