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DEBAT AU SEIN DU CAMP REVOLUTIONNAIRE


Réunion des lecteurs du PCI-Le Prolétaire du 15/02/02
Sur la situation internationale : la guerre impérialiste

Etaient présents :  le CCI (2 camarades : Peter-alias C.G. [1] , S., et un sympathisant), 2 camarades de Bilan et Perspectives  ; le PCI et ses sympathisants ; J-L sympathisant du groupe « N+1 ». La fraction était représentée par les camarades Jonas et Olivier.

Introduction du PCI sur la situation

Quelques insistances de la présentation du PCI. Il a été développé l'idée que le 11 septembre 2001 marquait un tournant dans la situation. Aujourd'hui les événements représentent une faiblesse relative des Etats-Unis dans un processus d'affaiblissement. Sur les alignements impérialistes, il a été affirmé qu'ils sont en train de se constituer de façon plus nette mais que les choses sont encore mouvantes et que les alliances sont encore "fluides" (terme utilisé et qui est particulièrement juste).

Sur la différence entre l'intervention militaire des Etats-Unis en Afghanistan et aujourd'hui, il a été noté qu'il y avait une importante différence (en un an) du fait que tous les pays se trouvaient, alors, derrière les Etats-Unis et qu'aujourd'hui la situation est toute autre. Les Etats-Unis peinent à regrouper derrière eux. Voilà le signe de leur réel affaiblissement.

La situation d'aujourd'hui, avec l'intervention guerrière programmée en Irak, consiste à prendre des gages pour l'avenir et a essentiellement pour but de priver les autres puissances de l'approvisionnement en pétrole, notamment l'Europe. L'occupation de l'Afghanistan a servi à se placer au coeur de l'Asie. Pour l'Irak, c'est plus une guerre préventive pour se positionner contre les autres puissances impérialistes. C'est vrai que l'Irak regorge de pétrole et que c'est une composante importante de la situation mais ce n'est pas seulement cela. Dans ce cadre, le PCI récuse également l'idée couramment énoncée que l'intervention en Irak est pour faire pièce à l'Arabie Saoudite.

En fait, il s'agit, pour la super puissance américaine, de redessiner la carte géostratégique de la région et de faire pièce aux autres impérialistes : Europe, Chine, Japon.

Les Etats-Unis n'ont pas l'intention de céder même s'ils n'obtiennent pas l'aval de l'ONU. Ils feront la guerre.

Immédiatement contre cette volonté des Etats-Unis ce que nous voyons (le bruit diplomatique et les manifestations anti-guerre), se passe clairement contre leur politique impérialiste.

En effet, tant que la bourgeoisie est dominante, l'opinion est façonnée par l'idéologie de la bourgeoisie. C'est donc la bourgeoisie qui est à l'origine des manifestations anti-guerre. Et même en Grande-Bretagne, en Italie et en Espagne, les manifestations sont organisées par la bourgeoisie. Il est clair que des manifestations pacifistes d'une telle ampleur sont organisées et suscitées par les bourgeoisies nationales.

En même temps la situation est caractérisée par une importante faiblesse de toutes les économies comme de celle des Etats-Unis. Le capitalisme arrive face à une nouvelle crise majeure. L'économie connaît une récession. Ce n'est pas un hasard si la guerre arrive au moment où il y a une crise économique. (il n'y a pas de corrélation immédiate cependant entre les deux phénomènes).

Dans un cadre de crise économique avec le chômage et des licenciements qui frappent la classe ouvrière, il faut s'attendre à des tensions sociales même si la reprise de la lutte des classes n'est pas mécanique.

En conclusion : la situation est sérieuse mais n'est toutefois pas celle d'une 3ème guerre mondiale prochaine. Les échéances ne sont pas immédiates.

Intervention du CCI sur 3 points :

1- Accord global par rapport à l'exposé ;

2- Développement sur la nécessité que les révolutionnaires discutent et interviennent unis contre la guerre impérialiste : rappel de Zimmerwald ;

3- Sur l'attitude à avoir dans une organisation révolutionnaire : les attitudes inadmissibles. Dans ce cadre le CCI voudrait revenir sur le cas de l'incident physique entre un militant du PCI et un du CCI à Toulouse (cf. Le Prolétaire 463 et RI 328). Il demande de faire la clarté sur cette affaire : prévoir une commission entre organisation.

Réponse du PCI sur la question de Zimmerwald.

La méthode politique du PCI n'est pas du tout la même que celle du CCI. De leur point de vue, il est important, dans la période actuelle, que les organisations expriment leurs analyses et divergences car c'est le moyen de faire avancer la compréhension de la situation, et de voir comment les organisations y répondent et de permettre ainsi une décantation. Le regroupement s'effectuera beaucoup plus tard et autour des positions politiques de l'organisation qui aura le mieux exprimé les besoins de la classe ouvrière et les nécessités de l'heure.

Mais également le PCI a fait une excellente réponse au CCI par rapport à ses interrogations sur la discipline et les problèmes organisationnels soulevés par ce dernier autour de la Fraction interne et du cas W (le militant du PCI bousculé par le CCI).

Réponse : le PCI ne veut pas rentrer sur ce domaine et veut rester uniquement sur le terrain politique. La vision du CCI est de mettre les problèmes organisationnels et sa crise sur le plan disciplinaire. De leur point de vue ce n'est pas la bonne façon de régler ces questions, il faut éviter de tomber dans ce « panneau » facile et, par contre, il faut toujours traiter ces questions au niveau politique. En réponse à Peter-C.G. du CCI qui coupait toujours la parole et faisait référence à l'attitude de Marx au congrès de La Haye de l'AIT, le PCI a dit que justement ce n'était pas du tout ainsi que les choses s'étaient déroulées. Marx avait essentiellement engagé le combat au niveau politique vis-à-vis de Bakounine contre l'anarchisme et traiter les questions principalement en termes organisationnels, c'était faire un contresens. En effet, la question de la création de l'Alliance par Bakounine était une question politique. S'il a créé l'Alliance et s'il a agit de cette façon sectaire au sein de l'AIT c'était parce que ce dernier possédait cette conception politique. Ce n'est donc pas sur le terrain organisationnel que l'on règle le débat avec Bakounine mais sur le terrain politique. Traiter les questions ainsi c'était obligatoirement se cacher les causes réelles de la crise et les voir resurgir très rapidement dans le futur.

La fraction à ce niveau de la discussion ne souhaitait pas rentrer sur les questions organisationnelles car ce n'était pas l'objet de la discussion. Nous sommes intervenus dans le sens du soutien de l'exposé du PCI en l'appuyant sur 4 points :

1- le 11 septembre a été un tournant très important dans la situation même s'il a révélé les tendances déjà à l'oeuvre.

2- la situation montre les tendances en cours de développement dans la situation : la volonté des Etats-Unis d'affirmer leur puissance et la tendance de la bourgeoisie internationale à être entraînée vers la guerre. La guerre en Irak n'est qu'un maillon vers les guerres futures. Les Etats-Unis ont un plan que les conseillers de G. Bush (la fraction la plus décidée des Républicains) ont décrit bien avant son arrivée au pouvoir. Il faut, notamment, mettre la main sur ce qu'ils appellent la « route de la soie » ce qui permet de dominer le coeur de l'Asie et de pousser son avantage en direction de la Chine. C'est ce qu'ils ont commencé à faire avec la guerre en Afghanistan.

Au Moyen Orient, la guerre a pour but plutôt d'éjecter les Européens des sources d'approvisionnement et du contrôle en énergie dans l'avenir.

3- la tendance à la formation d'une alliance européenne qui s'affirme chaque jour un peu plus.

4- l'ampleur des manifestations pacifistes confirme la volonté de la bourgeoisie d'avancer sa carte : la guerre. Pour y arriver, elle a besoin du pacifisme pour chloroformer la classe ouvrière avant de la battre.

Le fond de notre intervention était de dessiner les lignes de force au niveau des processus en cours.

Nous ne souhaitons pas faire un compte rendu exhaustif et retracer toutes les interventions. A ce niveau, tout ce qui était intéressant politiquement dans la discussion a été rapporté ci-dessus.

Ensuite, il y a eu une nouvelle et forte offensive du CCI pour que les organisations présentes prennent position contre l'attitude de la fraction et celle de camarades comme Jonas qui auraient, selon l'actuel CCI, fait courir des bruits sur des camarades "en dehors des organes adéquats pour le faire". Pour le CCI cette attitude devait être dénoncée. Peter du CCI demanda que Bilan et perspectives (BIPR) se prononce aussi là dessus.

Les camarades de Bilan et perspectives ont affirmé qu'ils ne seraient pas intervenus sur le sujet si on ne les avait pas poussés à le faire. De toute façon, ils ont salué l'intervention du PCI sur cette question et ils ont affirmé signer son intervention. Mais, du fait de cette nouvelle demande, ils se devaient de souligner fortement leur accord avec la position défendue par le PCI. Sur l'exclusion du camarade Jonas, ils ont affirmé qu'ils n'avaient rien contre le principe en soi, dans l'abstrait, - ne pas faire courir des accusations contre la dignité d'un militant dans les couloirs et sans arguments -mais que dans le cas concret rien n'avait prouvé que le camarade Jonas avait enfreint le principe. En conséquence, ils affirmèrent : "que l'on ne compte pas sur eux pour condamner la Fraction et ses camarades présents" dont Jonas.

La Fraction a soutenu tout particulièrement la façon dont le PCI a répondu au CCI sur la question de l'AIT et de Bakounine.

Ne voulant pas s'étaler sur ces questions (voir notre article dans ce bulletin), elle a uniquement rétabli les faits en disant qu'au-delà de la prise de position politique, il faut revenir sur ce que déclare le CCI. Ce qu'il dit est mensonger :

- le camarade Jonas s'est exprimé devant les organes délégués par l'organisation (devant les camarades O et E) en juin 2001. Il n'a pas fait courir des bruits inconsidérés partout et de façon secrète ou par la bande ce que n'ont pas démenti alors les militants du CCI présents, Peter et S. ;

- la question du vol d'argent : les membres de la fraction possédaient des comptes bancaires de l'organisation (nous pouvons en donner les sommes [elles sont conséquentes] à ceux qui le désirent) ; ils les ont rendus sans aucune hésitation. S'il avait été dans leur intention de voler, ils auraient bien pu garder ces sommes très importantes. Ce qu'ils n'ont pas fait. Toutes ces accusations ne tiennent pas une minute devant des gens sérieux et honnêtes ce que n'ont pas, non plus, démenti Peter et S dans cette réunion. 

Le CCI a fait une dernière intervention sur la nécessité de faire la clarté sur le cas W. le membre du PCI à Toulouse et que, pour cela, il souhaitait la création d'une commission.

Le PCI a répondu de la même façon que précédemment : il ne souhaitait pas tomber dans ce genre d'errements. De toute façon, il s'est d'ailleurs expliqué avec les membres du CCI de Toulouse au cours d'une autre réunion de lecteurs. Au passage, il a souligné que ce qui est reproché à la Fraction (le fait de citer les initiales de CG) est également fait par le CCI avec W. dont le nom est bien connu sur place. C'est pourquoi il faut arrêter avec de telles accusations faites par le CCI.

Nous ne pouvons nous empêcher de citer la réaction d'un lecteur du PCI qui a caractérisé l'attitude du CCI de pratique de « notaires » [2] avec la création de commissions dans tous les sens qui doivent "acter les faits" ou "rétablir la vérité".

Conclusions politiques

La réunion a eu un caractère très politique et très fraternel. Tous les participants se sont exprimés et de façon très complète sur la gravité des événements.

Sur le deuxième aspect de la réunion, toutes les organisations du camp prolétarien présentes ont vu concrètement qui étaient les "excités", les "menteurs" et, par contre, que la Fraction était restée très politique et très respectueuse de l'ordre du jour en s'y inscrivant de façon responsable.

Notre prise de position "Déroute du CCI" sur cette réunion complète ce compte rendu avec une appréciation politique par rapport à la politique du CCI. Pourquoi utilisons-nous ce terme de "déroute" ? Parce que ses positions sur la Fraction et sur le camarade Jonas n'ont aucun écho dans le camp prolétarien et sont même combattues théoriquement ce qui détruit la légitimité politique de notre exclusion et rejette la validité du combat organisationnel, tant sur les principes que sur les méthodes, tel que le mène l'actuel CCI. Ce dernier ne le comprend absolument pas car il est lui-même englué dans une vision sectaire, de "notaire", bakouniniste de l'histoire et de la politique des communistes. Sa politique sectaire croissante l'amène chaque fois plus à s'auto-exclure des débats et de la confrontation politiques au sein du camp prolétarien.

De fait, c'est notre fraction qui débat et défend les positions "classiques" du CCI avec les autres groupes du camp prolétarien. En fin de réunion, c'est avec la fraction que le PCI a débattu de la question de la "décadence du capitalisme" [3] - les militants du CCI se désintéressant complètement de la défense et du débat de cette position de base du CCI. La Fraction interne du CCI a rappelé que cette position sur la décadence se trouvait déjà dans Bilan l'organe de la Fraction italienne dans les années 30. Le PCI a répondu qu'il a toujours affirmé qu'il ne reconnaissait pas toutes les positions de la Fraction italienne comme justes même si l'honneur de ces camarades immigrés avait été de maintenir les principes pendant une période très noire du mouvement ouvrier. Nous reviendrons dans un autre texte sur la question de la décadence.

La Fraction.


A propos de sa crise organisationelle : la déroute politique du CCI

La réunion des lecteurs du PCI (Le Prolétaire) du 15/02/03 a traité de façon très responsable de la situation internationale, de la guerre et du positionnement des diverses puissances impérialistes. La discussion a été très riche et intéressante. Il en allait de la responsabilité des révolutionnaires. Ils ont répondu aux enjeux de la situation.

Nous souhaitons y revenir et en traiter dans un texte à part [voir le texte précédent].

Au cours de la réunion, les membres du CCI ont dévié de l'ordre du jour proposé pour tenter de faire prendre partie les organisations politiques présentes sur :

- les questions organisationnelles générales et les questions internes au CCI ;

- les comportements militants et la discipline dans les organisations ainsi que sur le cas de W. (militant du PCI) ;

- les comportements à condamner, notamment sur le cas du camarade Jonas.

Sur tous les plans : au niveau des conceptions politiques générales et organisationnelles ou sur le plan plus particulier de l'attitude militante et de la discipline dans une organisation, ce fut la déroute totale du CCI actuel.

1 – Déroute politique générale

Aux questions insistantes du CCI, "Doit-on permettre n'importe quoi dans une organisation politique ? Devait-on laisser Bakounine agir comme il l'a fait dans l'AIT ?".

La réponse a été très nette et sans aucune équivoque de la part des deux organisations issues de la Gauche Communiste italienne (GCI). Elles ont défendu la position traditionnelle de la GCI. La position de Bordiga sur la question et systématisée dans Il Comunista n°3, du 28 novembre 1920.

Quelle est la position politique de ce courant politique ?

On ne règle jamais les questions organisationnelles par le formalisme ou la discipline. Il faut se garder de tomber dans ce travers. Il y a 2 façons d'en traiter, soit de façon politique soit de façon disciplinaire. Choisir la deuxième méthode c'est ne rien régler, la crise se développera à nouveau et elle sera encore plus dangereuse et grave.

Les "liquidationnistes" du CCI reviennent une nouvelle fois à la charge. Que penser du vol d'argent, du fichier des abonnées, etc…. ? La réponse était une nouvelle fois sans équivoque. Quand une organisation se déchire, se divise, qu'il y a une scission, comment déterminer ceux qui représentent la continuité. Il précise que ce sont des problèmes triviaux et banals que le PCI a lui-même rencontrés. Encore une fois, il faut les traiter politiquement.

Outre que le CCI actuel est ressorti piteux de cette discussion, nous notons au passage que tous les participants ont reconnu, au cours de cette discussion, qu'il existait deux tronçons et, que, par conséquent, il existait, en réalité, une fraction. Ce que le CCI ne pouvait plus nier.

Ainsi la déroute du CCI est patente sur le plan politique. Il y a un désaccord de fond. Le BIPR et le PCI traitent la question sur le plan politique comme la Fraction italienne (Bilan) l'a fait avec sa « Minorité » en 1936 au moment de la guerre d'Espagne. Le CCI persiste à vouloir traiter la question comme l'ont fait les « bolchévisateurs » dans l'IC : de façon disciplinaire. Il y a un désaccord de fond et personne n'est sur la « planète » du CCI.

Et c'est la raison pour laquelle le PCI a refusé de façon nette et catégorique de rentrer sur le même terrain que le CCI à propos de la question du cas W. (militant du PCI).

2 – Déroute du CCI à propos du cas Jonas

Ayant perdu la première manche le CCI est revenu sur le cas Jonas.

A la question insistante du CCI : doit-on laisser colporter des accusations contre des camarades en dehors des organes adéquats de l'organisation créés pour recueillir ces témoignages ?

Les organisations présentes ont répondu que dans l'absolu on pourrait souscrire à cela. En ce qui concerne le cas particulier et notamment sur le cas du camarade Jonas, il n'en est pas de même. Ces organisations ne sont pas rentrées sur le terrain pourri de la magouille qu'on cherchait à leur faire jouer.

Mais, de plus, Jonas a participé comme tous les présents à la réunion sans aucun problème. Et même, les « liquidationnistes » du CCI qui, s'ils avaient cru une minute à ce qu'ils défendaient, auraient dû refuser de discuter en présence d'un « individu aussi destructeur ».

De fait, le camarade Jonas a été disculpé totalement par tous les présents.

Mais revenons sur l'argument du CCI. Jonas n'a pas utilisé les organes adéquats pour défendre ses positions et il a fait courir des bruits inqualifiables contre une militante dans les couloirs.

La Fraction a pu rétablir la réalité des faits et dire que tout ce que dit le CCI est complètement faux. Jonas n'avait jamais répandu ces bruits dans les couloirs et que, en outre, il a pu développer ses pensées politiques devant une délégation de l'organisation.

Citons les « liquidationnistes » dans un Communiqué du SI du CCI et du SE de RI (il s'agit d'un texte très officiel) ; il détruit toute leur thèse abracadabrante (dans le Bulletin Interne International 288 du 12 décembre 2001) « sur les comportements de Jonas » :

« La CI, le SI et le SE de RI ont en effet appris par différents témoignages que Jonas a joué un rôle très actif et au mois de juin, bien qu'il refuse de rencontrer la CI ([Commission d'Investigation] qu'il ne reconnaît pas) Jonas a accepté de rencontrer une délégation (composée d'Elise et d'Olivier). Il fait part à cette délégation de l'idée d'une 'complicité', d'un partage des tâches, entre Louise et Simon pour étayer son idée qu'il y a une entreprise de destruction de l'organisation orchestrée par 'la maison d'en face'. Une telle idée ('Louise est complice de Simon') avait d'ailleurs déjà circulé dans les couloirs de la section Nord au lendemain même du Congrès.»

La Fraction le 19/02/03


Notes

[Note 1] Notre mention des initiales C.G. a été l'occasion d'un nouveau scandale du CCI à notre endroit, nous accusant d'être des flics (Les méthodes policières de la FICCI, RI  330, janvier 2003) repris dans toute la presse du CCI. Rappelons simplement ici que les initiales C.G. ont signé de nombreux articles dans Révolution internationale et dans la Revue internationale tout au long des années 1970. C'est sous les initiales de C.G. que le militant Peter d'aujourd'hui, est largement connu dans le camp prolétarien. Une fois de plus, tout comme pour les doutes sérieux sur la dignité politique du comportement de la militante Louise (ex-Avril) que nous n'avions pour notre part jamais évoqués publiquement avant que l'actuel CCI ne le fasse, ce n'est pas nous qui avons donné la signification des initiales C.G. mais l'actuel CCI. Il s'agit là d'une des pratiques devenues favorites (cf. différents chapitres de notre Historique du SI) du "liquidationnisme" au sein du CCI que l'on peut présenter comme celle du "pompier-pyromane" : le pompier qui provoque un incendie pour pouvoir crier après coup "au feu".

[Note 2] Il est intéressant de noter que le CCI cherche à « acter » les faits, mais il refuse aux camarades de la fraction de conserver les « actes des congrès » ou de prendre des notes. Ils sont sanctionnés pour de tels faits ! Seul le CCI peut « acter » et faire le mauvais notaire.

[Note 3] Ayant échoué à détourner la réunion sur la condamnation de Jonas et de la fraction, les militants du CCI présents se sont complètement désintéressés du débat et de la défense d'une position essentielle de la Plate-forme du CCI et ont abandonné la réunion bien avant sa fin. Cela en dit long sur leurs réelles préoccupations "politiques" et leur vision du débat au sein du "milieu politique prolétarien".


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