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- chapitre 21 -
L'utilisation destructrice des difficultés amoureuses et sentimentales des militants par Louise.

Quelle est la nature d'un tel comportement ?

Dans le chapitre précédent, nous avons évoqué la lettre qu'ont envoyée au SI les membres italiens du BI. Cette lettre relate une discussion particulière, "privée", quelques mois plus tôt, à laquelle ils ont assistée et dans laquelle Louise a porté des accusations extrêmement graves contre "un" membre du SI. Sans le nommer. Ce qui est particulièrement destructeur et permet de semer le doute et la méfiance sur et entre les militants.

Dans l'histoire du mouvement ouvrier, les exemples ne manquent pas de l'usage par les provocateurs, par les agents infiltrés de la police, par les aventuriers, des relations sentimentales et sexuelles des militants afin de les faire chanter, d'exercer des pressions, des manipulations, ou de les déconsidérer. Et de l'utilisation de rumeurs et accusations imprécises et floues se contentant de "laisser à entendre". Reprises en toute naïveté et irresponsabilité par d'autres, l'auteur s'en trouve dédouané et peut toujours nier avoir lancé la calomnie.

Ce terrain est un des terrains privilégiés de l'action de l'Etat et des provocateurs au sein des organisations révolutionnaires. Dans l'histoire du CCI, l'usage dévastateur du chantage et des pressions par Chénier au moyen de son ex-compagne sur un militant, a été connu et vérifié par la saisie de la correspondance qu'il adressait à celle-ci. D'autres exemples de telles situations ont existé dans le CCI. Inutile d'y revenir ici. Néanmoins, il est clair que le terrain des relations sentimentales et amoureuses, surtout quand celles-ci peuvent être difficiles, est un terrain privilégié pour tout élément qui veut semer le trouble, la méfiance, la suspicion, entre militants, voire les détruire et qui veut utiliser la manipulation. Ce sont des techniques de manipulation tout à fait classiques qui semblent sortir tout droit d'un roman d'espionnage. Elles n'en sont pas moins réelles et terriblement efficaces. C'est une question que le débat de 1993-1996 au sein du CCI avait clarifiée et qui avait permis de tirer un certain nombre de leçons tant sur le plan organisationnel que sur celui des comportements individuels à adopter. Normalement, cela devait armer le CCI contre toute provocation et pression psychologique de ce type. Certes, il n'y a jamais aucune garantie absolue. Mais néanmoins quelle ne fût pas la surprise des membres du SI quand une semaine avant le congrès, ils reçurent cette lettre des membres du BI en Italie reprenant des accusations gravissimes contre les membres du SI colportées… par Louise et Peter quelques mois plus tôt lors d'un repas à leur domicile (1).

Nous n'allons pas citer cette lettre ici. Bien évidemment, elle est restée en notre possession malgré les menaces et les accusations de vol à notre encontre. S'il s'agit d'un vol, nous le revendiquons bien haut. La lettre mentionne les accusations de Louise en présence de Peter auprès de trois membres du BI, les deux italiens et Kiel d'Espagne. Il est important de souligner que ce repas fait suite à une discussion d'une délégation nommée par le BI pour apporter la solidarité à Louise malade ! Au cours du repas qui suit, celle-ci accuse un membre du SI, sans le nommer, d'avoir pousser un couple de militants parisiens à se séparer après avoir affirmé au compagnon que peu importait de "perdre la militante" du moment que l'on puisse le "sauver " lui car "il valait plus qu'elle". En soi, c'est déjà à dégueuler. Et c'est tout le contraire de la conception communiste. Il convient de mentionner ici que la séparation de ce couple se déroule très mal et que la militante a dû être hospitalisée. Tout en accusant les autres militants de Paris de ne pas lui apporter de solidarité - ce qui permet de culpabiliser certains militants -, Louise avec son "autorité d'infirmière psy" s'est empressée de devenir la "confidente" du couple. Elle s'est chargée de bien faire connaître à tout le monde, qu'elle avait pris en charge la solidarité avec la camarade laissant entendre qu'elle était la seule à le faire réellement. Elle est relayée en cela par l'inépuisable Peter qui n'a de cesse de faire de la publicité sur chaque visite de Louise et de lui-même à l'hôpital. Elle est au courant dans les détails de la situation du couple. Incroyablement et irresponsablement oublieux des leçons du passé sur ce type de sujet, les camarades italiens relatent cet incident plusieurs mois plus tard ce qui est déjà particulièrement incroyable. Mais en plus, ils prêtent foi aux propos de Louise d'autant qu'ils ont été tenus en présence de Peter ! Le SI en reste sur le cul.

SI du 26/4/01

Peter ne dément rien. Il ne se défend même pas. Il est vrai qu'il sait, il est au courant, que la CI va rendre ses deuxièmes "pré-conclusions" accusant l'existence d'un supposé "clan-pavillon" au sein du SI juste à la veille du congrès. Voilà ce qu'il dit : "sur la discussion qui s'est tenue à la maison. Sur la discussion qu'il y a aussi eu avec Louise et la délégation du BI. Pendant le repas la discussion a continué sur certains aspects. J'ai évoqué la lettre de Sven à Sophie, que Sophie avait demandée qu'on lise ; l'idée de Sven que «le SI pense que mon cas est prioritaire", et sur leur rupture».

Elise: "on a fait une délégation d'Olivier et moi [pour rencontrer et essayer d'aider les deux militants lors de leur rupture], il n'a jamais été question du débat de 93 ni que Sven était la priorité !"

Peter imperturbable continue comme si l'accusation contre le SI était vraie : "j'avais rapporté que ça avait provoqué de la part de Sophie une certaine irritation mais qu'au SI jamais une telle question avait été évoquée".

Michel: "il faut dire les choses franchement, on peut supposer que Peter n'a pas démenti l'idée induite qu'un camarade du SI soit intervenu dans ce sens [en tout cas, c'est ce que son attitude montre]. Les camarades italiens nous écrivent une page sur le sujet avec derrière l'idée que quelqu'un du SI a poussé Sven dans ce sens, et donc derrière ça veut dire que règne l'esprit de cercle, etc. dans le SI. Il faut dire les choses franchement et arrêter ces trucs".

Peter: "non, je n'ai jamais dit cela."

Michel: "si ce n'est pas la délégation avec Sven, il ne reste que moi puisque Sven a logé chez moi à cette période. Alors je pose la question à Peter, qu'il réponde franchement !"

Peter ne dément pas cet incident gravissime. Par la suite, et dans la mesure où Sven et Sophie rejetteront l'idée de tels propos de la part de Michel, Louise laissera entendre à la CI que c'est Olivier. A la demande de ce dernier, une confrontation avec Louise sera organisée par la CI qui confondra complètement Louise. Et cela malgré l'attitude de défense systématique du membre de la CI François, "président-inquisiteur" de la confrontation, qui prend ouvertement partie pour Louise, répondant même à sa place (!), quand celle-ci est confondue et est incapable de répondre aux démentis d'Olivier et à ses critiques. Nous avons l'enregistrement de cette réunion. Le lecteur comprend mieux pourquoi par la suite, non seulement les opposants ne pourront pas prendre leur propre enregistrement des entretiens avec la CI, mais aussi pourquoi il leur sera interdit sous peine de suspension - Olivier et Juan - de prendre des notes manuscrites.

Jamais, la CI ne prendra position sur cette provocation digne de la police et des tactiques de destruction des militants. Jamais elle ne "blanchira" le SI de cette ignoble accusation dont tout le monde sait qu'elle est fausse et jamais elle ne critiquera Louise et Peter. Cet incident n'est pas le seul de ce type dans lequel est impliquée Louise et dont Peter est au courant. Il est donc au moins complice. C'est une des spécialités de Louise comme l'attestent d'autres documents en notre possession. Dans notre bulletin 7 (cf. annexe à ce chapitre), nous avons déjà mentionné quelques propos avérés, prouvés, vérifiés, de Louise sur différents militants.

Cet incident gravissime ouvre la porte à tous les doutes et toutes les supputations sur les motivations et le comportement de Louise. Déjà, les premières parties de cet historique montre que son comportement est indigne d'une militante communiste. Là, son comportement pose des questions lourdes et en l'absence d'explication de sa part, la question de ses liens avec les organes ou officine liés à l'Etat ne peut pas ne pas être posée. Elle est posée. C'est dans ce sens que nous disons que Peter et la CI sont les principaux responsables du doute qui entache la militante communiste Louise si elle l’est vraiment. En la blanchissant par la suite (septembre 2001) sans donner aucun élément fournissant une quelconque explication à tous ses comportements indignes d'un militant communiste, sans lui donner l'opportunité de s'expliquer sur ses attitudes, en répandant partout et publiquement des accusations mensongères contre Jonas en externe, et contre certains membres de la fraction (Juan) en interne sur le sujet, ils portent l'unique responsabilité du doute publique sur Louise militante communiste au sein du Milieu Politique Prolétarien.

Soyons clairs. Même si elle en est le principal facteur actif, Louise n'est pas la raison de fond de la crise du CCI, ni du processus de sclérose et de dégénérescence, qu'il est en train de vivre. Elle n'a pu agir que parce que le CCI et ses militants s'étaient grandement affaiblis. Il appartiendra d'en définir la nature et le degré. Néanmoins, c'est dans cette situation de faiblesse que ce type d'individus étrangers au mouvement ouvrier peut exercer des ravages par son action destructrice. Et il convient donc de tirer aussi le maximum d'éléments et de leçons de ce type d'expérience.

La question du comportement de Louise dans le CCI est posée. Tout comme la question de son rôle dans la crise de 1993 et la présence régulière de "sa main" dans les démissions d'un grand nombre de militants. Tout comme ses liens avec Simon, l'usage des mêmes méthodes, la complicité et la connivence qui les réunissaient malgré les apparences, bien avant qu'elle ne soit dans le CCI. Tout comme son passé et ses relations avant d'entrer dans le CCI. Il y a toute une série de questions qui restent à ce jour sans réponse notamment parce que son mari Peter, tout au long de ces années, a cherché à la protéger comme le prouvent sans aucune contestation possible certains documents.


Annexe au chapitre 21

Le texte qui suit a été publié dans notre bulletin interne quand il était encore à destination des seuls militants du CCI. Il reprend un certain nombre, parmi d'autres, de "jugements" insidieux de Louise sur des militants qui jettent la suspicion sur eux et poussent les militants qui écoutent Louise non seulement à se méfier de ces camarades mais aussi à se faire les porte-parole de ces "doutes". Les faits mentionnés ici ne constituent pas les plus graves des accusations que nous portons contre Louise. Nous en avons d'autres - sur base de documents incontestables et vérifiables - qui sont beaucoup plus lourds et accusateurs.

La gravité de ces accusations fait que nous ne les rendons pas publiques pour l'instant. Quiconque du camp prolétarien qui voudrait vérifier l'exactitude de nos accusations, peut prendre contact avec la fraction.

POIDS ET MESURES

Depuis près d’un an, un certain nombre de camarades (dont certains ont constitué la "Fraction interne du CCI") ont le culot d’affirmer leur opposition à des orientations politiques défendues actuellement par le CCI. Depuis près d’un an, la direction du CCI considère cette opposition politique comme inadmissible, voire inconcevable, au sein de l’organisation et s’enferme dans une politique absurde de refus de cette réalité. Pour l’essentiel, c’est par l’esquive qu’elle y répond, c’est-à-dire par une politique d’attaques et de sanctions contre ces militants pris individuellement.

Aujourd’hui, toujours avec la même démarche, elle jette l’anathème et condamne de façon absolue ces mêmes militants qui ont, de plus, osé exprimer des doutes légitimes (qu’ils ne sont pas les premiers ni les seuls à avoir) concernant la « nature communiste » de Louise, doutes qui s’appuient sur un grand nombre d’éléments concrets vérifiables (faits troublants, comportements équivoques et inacceptables sinon condamnables). Et c’est en brandissant fiévreusement le livre de V. Serge (« Ce que tout révolutionnaire... ») que ceux qui forment la direction actuelle du CCI se croient autorisés aujourd’hui à abattre le couperet. Que ne l’ont-ils brandi à chaque fois que Louise, dont ils prétendent défendre l’honneur, s’est permis de « tailler des costumes » aux uns et aux autres, de « faire et défaire des réputations » mais surtout quand elle a porté de lourdes et parfois gravissimes accusations contre des camarades, et cela de façon gratuite, c’est-à-dire sans raison ni argument valable ?

Voilà pourquoi, ici, nous tenons à faire quelques rappels et donner un échantillonnage significatif de ces comportements dont Louise a l’habitude et à propos desquels l’organisation a trop longtemps fermé les yeux.

- Louise et "les agents de l’Etat"

* Pédoncule, cet ex-militant bénéficie depuis très longtemps et jusqu'à aujourd’hui, dans l’organisation, d’une réputation peu enviable : il serait "sûrement" un agent infiltré et, en tout cas, un acolyte de Simon. Cette rumeur a refait surface à plusieurs reprises (au sein du BI et de la CI notamment), depuis un an et passe désormais pour une "vérité". Faut-il rappeler qu’il y a plusieurs années Pédoncule avait demandé au CCI que soit clarifiée l’origine des accusations dont il était l’objet et qu’un Jury d’honneur se tienne : après discussions et mûre réflexion au sein des OC, une délégation lui avait alors été envoyée pour l’assurer qu’aucun soupçon n’existait plus contre lui, que l’affaire était close et qu’il était inutile de convoquer un jury d’honneur. Etrange mise en application des indications de Victor Serge lorsque d’un côté on envoie une délégation certifier à un camarade accusé qu’il n’y a plus de soupçon contre lui et que de l’autre on ne fait aucune mise au point dans l’organisation ! Comment le CCI a-t-il pu à ce point renier sa parole : d’un côté il refuse un jury d’honneur à un camarade et de l’autre il continue à faire (ou à laisser) courir les calomnies contre lui dans toutes les sections du CCI sans réagir ? Comment se fait-il que, dans un mail récent qu’il a envoyé à Paris et qui a été mis en avant par les OC pour discréditer la fraction, le camarade Albin de IR [Suéde] met en avant cette accusation ouvertement comme une vérité incontestable et unanimement partagée ? Comme dit la justice bourgeoise, pour un grand nombre de militants du CCI, cette affirmation, bien qu’étant totalement gratuite (donc sans la moindre preuve) a "l’autorité de la chose jugée". Pour forger une si solide réputation, il a fallu, depuis des années et surtout depuis 1993, comme dans "l’air de la calomnie", que la rumeur enfle et soit constamment entretenue. Même si, dans cette entreprise dégueulasse, Louise n’est pas seule responsable, elle en est depuis le début l’un des principaux maîtres d’œuvre, comme plusieurs camarades peuvent en témoigner.

* Brust [Belgique] est un militant qui n’a jamais trouvé grâce aux yeux de Louise. Nombreux sont les militants parisiens qui l’ont entendu, dans les couloirs bien sûr, dire : "Je ne le sens pas !" et exprimer ses doutes (c’est un euphémisme) vis-à-vis de ce camarade ; doutes qu’elle justifiait notamment par le fait que Brust a eu, dans son passé, un itinéraire atypique (qu’il n’a d’ailleurs pas caché à l’organisation). A de nombreuses reprises, elle a insisté "officieusement" (auprès de Jonas notamment, qui était le correspondant de la section en Belgique au sein du SI) pour que l’organisation fasse preuve de plus de prudence et de vigilance à son égard. Combien de fois a-t-elle exprimé son "agacement" vis à vis de Internationalisme [la section en Belgique] pour avoir envoyé ce camarade, en tant que délégué de la section, aux CE et autres réunions plénières de l’organisation ?

Ces très graves accusations, elle a toujours eu la prudence de ne pas les exprimer officiellement ; elle s’est toujours arrangée pour les "faire passer" par d’autres camarades (par exemple, Olivier concernant Pédoncule ou Jonas concernant Brust).

Louise et les "complices de Simon"

* TP [la compagne de MC] a droit, depuis des années, à un traitement tout bonnement scandaleux de la part de Louise. Ici, nous ne mettons en avant que ce qu’elle a déclaré officiellement :

- à la réunion du SE du 29/11/97 où elle reproche au SI son esprit de cercle (notamment par rapport à R.Camoin), elle insiste particulièrement sur les "concessions" faites à TP concernant "son attitude avec RV" et dit notamment : "Il faut mettre les points sur les i avec TP ; elle ne nous dit rien de ses discussions avec RV." Notons ici déjà "l’esprit de confiance" qu’elle a vis-à-vis de la militante qui a partagé l’essentiel de la vie personnelle et politique de MC.

- à la réunion du SE du 28/10/98, elle ne se permet pas seulement de douter de la loyauté de TP, elle va plus loin en l’accusant d’être un instrument de Simon : "Il y a un problème qui me gêne avec TP, c’est elle qui a informé RV des problèmes de Jonas. (...) On a TP dans l’organisation, c’est comme cela ! Je n’ai pas envie que Simon soit informé."

- à la réunion du SE du 12/11/99, elle revient sur les mêmes questions : "Cela me pose un problème d’évoquer les difficultés des camarades devant TP à cause de ses relations avec Adrien et LA.".

* RAM, pendant plusieurs années, s’est débattu dans de lourdes difficultés personnelles qui ont fini par l’atteindre au niveau de sa conscience et volonté militantes. Voilà comment Louise en parlait dans les discussions qui abordait le cas de ce camarade :

- à la réunion du SE du 2/10/98 : "Il y a un autre problème : il a perdu «sa famille» avec le combat contre le clan (pavillon). Il est marqué par cela." Voilà un jugement bien lourd de signification, en particulier concernant la confiance politique qu’a Louise vis à vis de RAM !

- à la réunion du SE du 4/12/99, Louise revient à la charge avec le même état d’esprit vis à vis de RAM et va même jusqu'à le soupçonner sournoisement d’avoir encore, via sa compagne, des liens avec Simon et donc d’être encore sous son influence : "Il croit qu’on le suspecte ; mais quelle influence a S (compagne de RAM) sur cela ? (...) Quelque part, elle a le sentiment que l’organisation est responsable ! Qu’est-ce qu’ils discutent entre eux ? Est-ce qu’elle ne le titille pas, ce qui pourrait l’influencer sur sa dynamique actuelle ? Sinon on ne comprend pas son changement brutal de dynamique. Pourquoi tout d’un coup tout revient ? A un moment on avait un doute : est-ce que Taly ou SK ne contactent pas S, ou ne l’ont-elles pas fait à un moment donné ?".

Louise et "les éléments dangereux pour l’organisation"

* AL, ex-militant, sympathisant très proche, compagnon d’une militante de l’organisation et collègue de travail de Louise, a droit de la part de celle-ci à "un costume sur mesure", celui de quelqu’un de dangereux :

- à la réunion du SE du 27/11/98, elle rapporte longuement des informations sur ce qu’il se passe sur son lieu de travail en soulignant qu’Al a une réputation de gauchiste et que les collègues sont très méfiants vis à vis de lui. Pire, son comportement tend à "créer une ambiance de méfiance généralisée".

- en juillet 99, elle affirme sans ambiguïté, le concernant : "Il faut faire attention, il est dangereux (ce qui signifie clairement qu’il est un danger pour l’organisation) ! (...) Il vend le journal aux patients alors que c’est interdit." Un peu plus tard, dans la même réunion, elle souligne devant Sarah (militante mais aussi compagne d’Al) le tort qu’il lui fait et peut encore lui faire : "Pour nous, ça pose un problème quand Al dit en permanence qu’il ne peut pas militer à cause de Sarah. (...) Il ne faut pas te laisser culpabiliser !" Le message est clair : Al est aussi un danger pour une militante de l’organisation, sa compagne. Cette "appréciation" est reprise par Bruno dans une lettre qu’il adresse au SE quelques semaines plus tard : "Al est un cas qui nous pose sacrément problème vu, en particulier, les dégâts qu’il peut nous causer : sur son lieu de travail... (...) il peut déstabiliser Sarah... "

- à la réunion du SE du 29/11/99, Louise informe l’organisation qu’Al cherche un boulot supplémentaire "pour s’éloigner de la maison et laisser toutes les charges (domestiques) à Sarah.", ce qui confirmerait le "jugement" émis précédemment.

Louise et "ceux qui ont quelque chose à cacher"

* Palko, comme de nombreux autres militants, a droit à toute "l’estime" de Louise : "Je ne comprends pas : Palko balance ses doutes (concernant l’affaire Julien) [sur le décès du camarade Julien, cf. le chapitre 10] dans la section et ne le fait pas dans la CE. Cela donne une image de délégué de la CE pas très reluisante." (…).


Notes:

1 Depuis, nous avons retrouvé d'autres faits concrets, vérifiables et incontestables, qui montrent que le couple, non seulement Louise mais aussi Peter, s'est fait une spécialité de ce type de ragôts et de pratiques avec des conséquences extremement négatives, parfois même catastrophiques, sur des militants. Nous aurons très certainement l'occasion d'y revenir. En disant cela, nous sommes tout à fait conscients de la gravité des accusations fondées et vérifiables que nous portons.


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