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Les "difficultés" de Louise et Peter sont liées aux restes d'esprit de cercle

L'année 1997 commence comme 96 a fini : avec le même type de problèmes liés aux difficultés militantes et "sociales" du camarade Peter. A son absence de "discipline sociale" dans la vie quotidienne, familiale et militante (SI du 14/1, du 4/2, 11/2, 17/4, 24/4, etc...). A partir d'avril, Peter va invoquer aussi, à côté des "excuses" classiques, la nécessité d'aider sa fille à faire les devoirs pour justifier ses retards.

En même temps, le SE adresse des critiques au SI sur la mollesse qu'il manifesterait dans la convocation du Jury d'honneur (1).

1) Première escarmouche du SE contre le SI

SI du 4/2/97 :

Olivier : "sur le contenu de la lettre à Simon. Le SE avait un désaccord avec le SI"

Bruno : " complètement d'accord. Besoin d'une discussion de fond car impression qu'on marche côte à côte mais pas au même pas, ni avec les mêmes modalités : discussion avait déjà surgi avec l'article, et maintenant encore plus de désaccord : comment peut-on proposer d'accepter la participation [au Jury d'honneur] de Marco ?" [Marco (2) est le fils de MC et de TP -toujours militante du CCI]

Peter: "c'est moi qui ai affirmé que c'était une erreur de publier dans le n° de janvier l'article sur le Jury d'honneur.; et c'est aussi moi qui ai dit qu'on pouvait envisager Marco dans un Jury d'honneur".

Suit alors toute une discussion politique avec rappel historique sur la participation de "personnalité" à un Jury d'honneur à l'issue de laquelle les membres du SE n'apparaissent pas vraiment convaincus.

On peut déjà constater qu'apparaît donc une divergence entre le SE et le SI. Aujourd'hui, le camarade Olivier présente cette divergence comme la première manifestation de méfiance et de contestation du SI par le SE. Il est intéressant de noter que la critique du SE semble s'adresser à Peter en particulier. C'est comme cela qu'il le ressent comme l'indique sa réaction. Cela peut être compris de deux manières : soit il voit une contestation du SI – qu'il essaie de détourner sur lui -, soit il se sent critiqué personnellement. En tout cas, il semble y avoir plus qu'une simple divergence politique.

2) Le début "officiel" des tensions dans le couple Peter-Louise

Le SE inquiet décide de mobiliser deux camarades en délégation pour discuter avec Peter des problèmes qui semblent l'affecter.

SI du 17/4/97

Olivier: "Deux camarades du SE ont vu Peter en délégation (Bruno et Stanley) pour essayer de comprendre. On peut se trouver devant un problème grave du jour au lendemain entre Peter et Louise." [le SE est donc particulièrement averti, ou sensibilisé, aux problèmes du couple. Plus que le SI officiellement. Peter est beaucoup plus discret, "introverti", sur ses difficultés personnelles, familiales et sentimentales que Louise ce qui explique que le SE va toujours être beaucoup plus au courant que le SI, et avant lui bien sûr, des conflits du couple]

Michel: "plusieurs niveaux de problèmes : - un d'entre eux : deux camarades importants, et il faut qu'on puisse veiller à leur situation. Veulent-ils continuer ensemble ou bien veulent-ils se séparer ? Il faut les aider à clarifier leur situation personnelle" [Michel qui a des échos ou déjà des discussions avec Louise lors des diffusions au marché, se réfère à des propos ou des questionnements de Louise sur la séparation du couple]

Jonas: "je ne suis pas d'accord avec l'argument donné par Louise sur "on donne trop de travail à Peter". Dernièrement, ça n'a pas été le cas, nous avons fait attention à lui donner qu'un seul travail à la fois. Donc cet argument n'est pas valable à mon avis, et il faut le rejeter." [Pourquoi cette réflexion de Louise faite dans le SE ?].

Apparaît d'ores et déjà que Louise exprime les difficultés de son couple, et ses récriminations à l'égard de Peter, au sein du SE. En fait, le couple est une fois de plus en crise. En tout cas, Louise semble déprimée et continue à faire plein de reproches à Peter.

SI du 24/4/97 :

Le camarade a-t-il passé de bonnes vacances ?

Peter : "oui (...). Il y a eu une période de dépression de Louise, toute la semaine qui a précédé le Congrès et la semaine qui l'a suivi, en partie aussi. Il y a eu des discussions sur mon attitude vis-à-vis de M. [l'enfant]. On est parti en vacances avec elle."

Michel : " je voudrais qu'on soit un peu plus clair sur ce qu'il se passe entre toi et Louise. Il semble qu'il y ait de l'eau dans le gaz [des conflits]. Donc la question que nous nous sommes posés : deux militants dans cette situation, ce n'est donc pas uniquement une affaire personnelle".

Peter: "différents aspects - pour le moment ça va très bien. Nous ne sommes ni l'un ni l'autre faciles à vivre. Pas nouveau. De temps en temps, elle veut se séparer. Situation avant et après le congrès qui a prévalu. (...) J'essaie de faire des efforts pour que les motifs de déprime et de tension soient éliminés. Un des aspects des choses : très forte angoisse concernant M. qui est dans un collège de banlieue. Dernièrement, peur qu'elle se fasse entraîner... Le collège est une prison. Chez Louise, ça prend un côté très dramatique et angoissant, avec un sentiment de culpabilité très fort. Idée, de toutes façons, toi [Peter] tu t'en fous de ta famille, seule raison de vivre, c'est le CCI. Je lui ai rappelé que pour tout ce qui était scolaire et médical, je l'ai toujours assumé. Elle a tendance à l'oublier (...). Période de dépression de Louise., ça m'avait perturbé, notamment pour travailler sur la résolution.".

Il mentionne que les conflits au sein du couple ne sont pas nouveaux : "Il y a eu une période très longue difficile depuis la naissance de M. avec un tas de trucs qui se sont mêlés."

Olivier : "3e point, Louise a demandé hier si le SI s'était occupé de cette affaire". Notons au passage que Louise se soucie de savoir si le SI est au courant. A la lecture de ces notes, il peut apparaître que c'est seulement sur la santé de Peter ; mais on peut aussi comprendre que c'est plus largement sur les difficultés du couple.

Nous pouvons constater plusieurs faits. Peter reconnaît que les difficultés du couple, ou de Louise, ont des conséquences sur la réalisation de ses tâches militantes. Le couple se dispute régulièrement et depuis toujours. Louise reproche à Peter de ne pas s'occuper de sa fille. Il le nie. Elle reproche aussi à Peter de négliger sa famille au profit du CCI. Et enfin, elle lui pose régulièrement la question de la séparation. Il y a là une confusion évidente entre la vie personnelle, familiale, et la vie "politique". C'est une constante dans le couple, et chez Louise en particulier.

La question devient donc aiguë et a inévitablement des répercussions sur l'organisation. D'autant qu'on s'aperçoit que si Peter est réticent à poser ses problèmes devant le SI, Louise au contraire évoque et pose les problèmes au sein du SE.

Jonas : "ces questions-là, on les subodorait depuis un moment. Mieux, individuellement, on en a entendu parler. De ton côté, on avait l'impression que tu ne voulais pas en parler. Et même Louise qui m'a parlé, il n'était pas question que je rapporte."

On a vu pourtant que Louise s'inquiète de savoir si c'est rapporté au SI contrairement à ce que fait Jonas. Elle se confie aussi bien au SE qu'aux camarades individuellement qu'elle rencontre à telle ou telle occasion. A Jonas par exemple. Et sans doute à Michel aussi.

3) La crise de l'été 97

Les difficultés des camarades et les critiques du SE vis-à-vis du SI vont passer au second plan face au drame qui suit : les problèmes puis la disparition du camarade Julien. Les difficultés du couple vont à nouveau interpeller l'organisation, plus concrètement le SI, le SE et la section de Paris à un degré moindre avec les problèmes "chroniques" des vacances d'été. C'est un classique.

SI du 29/7/97 :

Jonas : "voilà dix jours, après une diffusion au marché, Jonas est passé à Montreuil [à la maison du couple], il a relevé le courrier et sur quoi est-il tombé dans le courrier ? Un avis d'huissier pour impôts impayés, la taxe foncière. C'était le 20 et la date limite était le 17 ! Hector et moi nous nous sommes démerdés [débrouillés] ; Hector a eu [téléphoné] les impôts pour calmer l'affaire. Je signale cette chose à Louise par téléphone en lui demandant de contacter Hector. Le mercredi Peter me téléphone que «c'est réglé». Il faut arrêter ces conneries ! Je ne sais pas ce qu'il faut faire mais..."

Michel:" invraisemblable !"

SI du 12/8/97

Olivier : "l'an dernier les impôts, tu recommences cette année [cf. notes du SI du 26/7/96]. Comment peut-on faire avec toi ? Problèmes avec l'Etat, de l'enfantillage soixante-huitard. Le camarade Hector quand il a téléphoné a dit "il n'est pas au courant", la personne [l'employé des impôts] a rigolé «c'est la énième lettre qu'on envoie». Une perquisition d'huissier c'est avec les flics [la police] ! C'est irresponsable. On a eu aussi une discussion au SE de RI. Les camarades demandent une réunion avec toi, Louise et les organes centraux, et la prochaine fois que tu pars en vacances tu vas demander un papier au percepteur disant que tu n'as plus rien à payer."

Peter: "c'était la taxe foncière [impôts sur la maison]. J'avais peur de me retrouver à découvert. J'ai attendu..."

Michel: "attend ! la taxe foncière ils la réclament en fin d'année !"

Peter : "j'avais oublié."

Michel: "c'est invraisemblable ! Ils [les impôts] envoient des rappels avant [d'envoyer] les huissiers !

Olivier : "si c'est un problème financier..." (3)

Peter: "non."

Olivier : "Le SE estime que ce n'est pas un problème Peter, c'est un problème Louise-Peter".

Le SE insiste sur le fait que Louise est aussi responsable de ce type de problèmes même si Peter en est le plus porteur.

SI du 28/8/97 :

Michel : "j'ai eu rapport par Olivier de discussion au SE sur ce qu'on perçoit de la situation Peter/Louise ; il semblerait que ça ne va pas très bien, c'est le moins qu'on puisse dire. La conclusion que nous avons tirée -Olivier et Michel-, c'est qu'il fallait parvenir par un biais ou un autre à sortir de situation merdique. Pas 36 solutions; confrontation, discussion pour acceptation du mode de vie de chacun, engagement de mode de vie commun et se tenir à ce qu'on dit ; soit décision de se séparer. Car problème de ce type de situation qui remonte à loin, c'est retomber dans des ornières [une impasse]. Une des "solutions" radicales, changer la situation, se séparer -sans préjuger de l'avenir- permet vraiment de prendre du recul pour faire le point. Les problèmes M/Fille militent plutôt dans ce sens : conséquence directe des problèmes de la vie commune. Peut créer un choc et des difficultés, mais aussi prise de responsabilités par rapport à M. Personnellement, au stade où vous en êtes vous devriez prendre le taureau par les cornes. Ca replonge derrière très vite après amélioration. En plus Louise a émis hypothèse [de séparation] plusieurs fois."

Peter : "ce n'était pas une hypothèse : on se sépare. Elle l'a dit au moins 10 fois."

Michel : "si on en est là, à se monter [s'exciter, s'énerver] des dizaines de fois..."

Aglaë : "quand elle t'a parlé de séparation, c'était définitif ou temporaire ?"

Michel: "elle dit les deux, séparation et non-séparation."

Il est intéressant de relever que c'est Michel qui répond à la question qu'Aglaé adresse à Peter. C'est la preuve que Louise s'est confiée à Michel là-dessus. Comme elle l'a fait à Jonas et certainement à d'autres camarades. On voit comment la question de la séparation est sans cesse posée par Louise vis-à-vis de Peter, soit directement dans leurs discussions propres, soit via ses confidences aux camarades individuellement qui le répercute au sein du SI et du SE sans doute. Il y a là un mélange vie politique et vie personnelle, ou plus exactement vie organisationnelle et vie personnelle. Et une utilisation – consciente ou inconsciente ? - des militants et de l'organisation pour régler des questions conjugales et des conflits personnels : "Le dernier épisode en section de Paris m'a glacé le sang, la sanction a été terrible. Je voulais dire "tu règles tes comptes à travers l'organisation" (Michel, 28/8/97) [nous ne savons pas aujourd'hui à quel incident il se réfère]. On voit aussi comment la question de la séparation est continuellement posée par Louise. Bien avant l'été 99 où le SI, soi-disant sous l'influence de Michel, est accusé d'avoir voulu la séparation... contre la volonté de Peter (ça s'est vrai) et de Louise.

La discussion continue et Peter donne un certain nombre d'éléments du conflit et des ressentiments de Louise à son propos. Inutile de tout citer.

Peter : "choses qu'elle [Louise] garde, elle me dit que j'ai une vision du "militantisme intégral", on ne peut vivre qu'avec une militante. Vrai que je préfère qu'on partage les mêmes préoccupations, mais pas une théorie. Elle, elle avait le sentiment que je ne restais avec elle que parce qu'elle était militante, avec le sentiment qu'on ne discute que de l'organisation".

Est-ce vrai ou est-ce faux ? Peter ne le dit pas. En tout cas, il y a, c'est certain, une tendance à mêler vie de couple et discussions politique. Y-a-t-il un problème, une confusion pratique et de vision chez Peter dans sa vie quotidienne, vis-à-vis du "militantisme intégral" ? Louise l'affirme alors. Elle va le réaffirmer en plusieurs occasions par la suite.

4) Le SI élargi du 29/11/97

Le BI plénier d'octobre adopte une résolution sur les difficultés du camarade Peter (cf. BII 266). L'ensemble du BI appuie alors la politique du SI. Un mois plus tard, le problème continue à se poser. Peter n'a pas encore pris position par écrit comme il s'y était engagé sur la résolution du BI.

Jonas : "le camarade nous donne chaque semaine des explications techniques mais après il dit ce n'est pas facile [pour rédiger sa prise de position], c'est ça la vraie question. C'est une question politique. A-t-il des réticences au niveau politique ? Il faut le dire... et arrêter de nous balader sur le terrain des explications boueuses. [Il faut] poser le problème là où il se trouve : la question de modifier son mode de vie."

Au SI élargi, de nouveau les membres du BI présents soutiennent l'intervention du SI et appellent Peter à changer.

Ben : "OK avec cette intervention [celle de Jonas]. Les explications de Peter sont confuses. D'autres camarades ont du se prononcer dans le débat" [référence explicite au débat et aux leçons de 93 qui doit aussi s'appliquer à Peter].

Krespel: "OK avec les camarades : c'est notre responsabilité de défendre la politique du SI, du BI, sur le changement de mode de vie en gardant clairement en tête, qu'à cause de l'esprit de cercle, [on voit que les "habitudes de cercle" du couple sont déjà identifiées deux ans avant l'été 99 grâce et sur la base du combat de 93], nous sommes très en retard, et que ça prend des dimensions très graves pour le camarade, pour son environnement, pour l'OC du CCI. On doit être très convaincu [Oui c'est bien Krespel et avec lui tout le BI qui, selon la théorie de l'actuel Commission d'investigation, "discrédite" Peter en 1997]. Les explications de Peter ne sont pas convaincantes. Il tombe dans le centrisme : il n'applique pas la résolution, il ne dit pas ce qu'il pense, etc."

Mélanie : "je soutiens absolument la résolution prise et les interventions précédentes. D'autant plus que le problème (...) se répète depuis des années. Je ne connais pas les implications sur le SE. Mais sur le SI, il y a des implications."

Que répond Peter ? "Le problème est de prendre des engagements ; c'est la difficulté à passer d'une compréhension politique au quotidien. Aspects que je n'arrive pas à maîtriser. Vrai que conditions de travail [sont particulières] : depuis 15 ans, je travaille pratiquement seul. Aucun cadre particulier sinon de fournir des cours. [J'ai la] possibilité d'utiliser mon lieu de travail pour l'organisation. Quelque chose qui n'aide pas".

Peter évoque ses conditions de travail, sa situation professionnelle "privilégiée", pour expliquer qu'il n'arrive pas à respecter une certaine discipline "sociale". Essentiellement, il ne répond pas sur le fond :

Krespel : "OK avec Elise. La démarche de Peter vis-à-vis de la résolution est une démarche personnelle. On pourrait penser qu'il nous donne une explication marxiste mais c'est une personnalisation du problème, c'est une démarche anarchiste, individuelle. C'est une question politique. Ce pourrait être sa contribution à la lutte contre l'esprit de cercle. Sa résistance est futile et fait perdre du temps à l'organisation... C'est une question de l'organisation... Peter n'en parle pas..."

Notons au passage encore une fois que Krespel fait un lien direct entre les difficultés de Peter et la lutte contre l'esprit de cercle. Notons aussi que le BI pose le problème à son juste niveau en insistant sur sa gravité et sur sa nature politique. Il apporte un soutien sans faille au SI. On peut même dire qu'il prend en charge directement le problème. Comment le BI actuel justifie-t-il sa position d'aujourd'hui qui est un reniement de ce qu'il a toujours défendu ? Ce reniement doit être présenté et assumé clairement et face à l'ensemble de l'organisation et de ses militants.

5) Une deuxième escarmouche du SE contre le SI : à propos de la crise économique

L'année va finir comme elle avait commencé par une divergence du SE avec le SI, divergence portée essentiellement par Bruno, sur la crise économique. Mais au-delà de la divergence politique sur la question, il y a une contestation plus affirmée du SI quant à son manque de suivi et de mobilisation sur la question. C'était déjà le même type de critique sur le Jury d'honneur : un SI mou.

Olivier : "vrai qu'on sous-estime la question, que la situation est d'ampleur. Même si des pans entiers peuvent s'effondrer, c'est une exagération de penser que la bourgeoisie va perdre le contrôle. Mais vrai qu'on se laisse engluer par les tâches qu'on a, et on (le SI) n'arrive pas à orienter le CCI et on ne le prépare pas à la situation." [Olivier se fait le porteur de la thèse et des critiques du SE. Le SI ne réagit pas dans un premier temps, même s'il est en désaccord sur le fond de la question]

Michel : "OK avec Olivier, vrai que certaine sous-estimation et suivi situation pas au niveau qu'il faut [de la part du SI], mais je pense qu'immédiatisme dans démarche de la lettre."

L'année se termine donc sur une situation qui n'a pas évolué quant aux difficultés du camarade Peter. Par contre, 1997 voit deux phénomènes surgir plus nettement même s'ils devaient déjà exister auparavant de manière sous-jacente : la situation de crise et de conflits permanente au sein du couple Peter-Louise avec de multiples implications et confusions politiques liés à une vision du militantisme propre aux cercles, une vision liée au passé du CCI, et en opposition avec les leçons et les acquis du débat de 93 (comme le soulignent plusieurs membres du BI) ; et une tendance du SE à la contestation du SI, tendance plus particulièrement portée, exprimée par Bruno, mais qui tend déjà à se recouper, avant de se confondre, avec les critiques du SE et de Louise sur les manquements de Peter.


Notes:

1 [Il s'agit du Jury d'honneur que le CCI voudrait que Simon-JJ, exclu lors de la crise de 1993-1995, demande pour se justifier et s'expliquer de ses actes.]

2 [Marco reste un militant dans la mouvance conseilliste. Il est bien connu et respecté dans tout ce milieu et, à ce titre, représente une "autorité"]

3 [cette question d'Olivier signifie que si "si c'est un problème financier", les camarades du SI sont prêts à aider Peter et Louise]


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