Home | Bulletin Communiste FICCI 10 | 

Les contradictions du BI, le manque de courage du SI et le "retrait-offensif" de Louise de la section-Nord

La suite des événements commence à être beaucoup plus connue. L'été se passe. Il y a encore un clash durant les vacances entre Louise et Peter, et surtout entre Louise et le père de Peter (1). Mais le clash ne dure que 24h selon Peter (réunion du SI du 24/8/00). Le fait marquant est autre.

1) L'opposition de Peter à l'ouverture du débat...

Se tient au cours de l'été une réunion commune SE-SI le 20/7/00  (Peter et Jonas sont présents). Cette réunion décide de reporter à la rentrée la publication des textes de Louise et Bruno. Paradoxalement, c'est ce dernier qui est pour la publication. Et Peter qui est contre. C'est Bruno qui applique en cette occasion la décision du SI élargi. Peter qui la freine. La sabote ?

La réunion suivante (?) (nous n'avons pas les notes de cette réunion) du SI critique cette prise de position et décide de faire publier les textes comme décidé par le SI élargi et demandé par les membres du BI depuis si longtemps. Quand Peter en vacances l'apprend, il envoie immédiatement un fax s'opposant à cette décision.

Au retour (SI du 24/8/00), Peter nous apprend qu'il n'a pas voulu discuter avec François, mais que Louise a beaucoup discuté avec lui. Il ne sait pas de quoi. François redevient un des confidents.

Peter: "(...) La question c’est qu’est-ce qu’on vise dans le débat ? Un camarade qui s’est excité et braqué ? Si on veut aller au fond des questions, quel intérêt de laisser des points qui ne s’adressent pas à l’ensemble de l’organisation, un ensemble de récriminations envers le SI [c'est justement les récriminations qui sont le problème]. Donc ces points n’ont rien à voir avec la choucroute sinon que le camarade Bruno s’est monté le bourrichon [s'est énervé]. Est-ce qu’on va mettre sur la table les histoires de couple, par exemple ? [C'est aussi ce que dit Louise. Il y a là une vraie question. Comment faire quand des difficultés personnelles ont une telle implication sur l'organisation – Peter le reconnait là - pour poser le problème politique ?]

Elise : "qu’est-ce que tu voulais supprimer ?"

Peter : "la « réaction tardive et molle du SI », « …un plus grand responsable ». [on voit qu'il ne s'agit pas là de choses essentielles] Cela prouve que là il s’est énervé. On aurait du faire avec Bruno ce qu’on a fait avec Louise, lui demander pour publier. [on a vu que Bruno était d'accord pour la publication le 20/7/00] Il ne s’agit pas de laisser Bruno « entraîner l’organisation à côté de ses pompes » mais on ne publie pas n’importe quoi dans un Bint. Ce n’est pas parce que je ne veux pas du débat de fond, ce genre de truc c’est du parasitage du débat de fond". [c'est bien Louise et Bruno qui parasitent le débat].

Les réponses à cet argument ont déjà été largement données lors du SI mensuel de juin. Mais Peter continue à résister à l'ouverture du débat.

Michel :" je pense que les arguments de Peter ne sont pas recevables dans la situation actuelle ; il n’y a pas de précipitation, mais une lenteur incroyable dans le SI, soulevé longtemps avant le congrès, on a merdoyé [hésité] et ça n’a pas été pris en compte dans la préparation du congrès. On a remerdoyé ensuite pour faire connaître la teneur du débat, on est en retard. Au contraire, montrer le parasitage du débat : les camarades disent «oui, on est d’accord sur le texte du SI» et ils partent sur des pistes de traverse. Ou ils sont d’accord et disent pourquoi ils sont d’accord, ou alors ils ne sont pas d’accord ! (...) Les camarades du CCI comprendront où se situe le vrai débat et viendront aider à clarifier où se situe le vrai débat."

Peter : "je maintiens mon point de vue ; en arrière plan de cette idée de balancer tous ces textes, je pense qu’il y a l’idée de centralisation comme boîte aux lettres." [c'est aussi ce que dit Louise]

Elise : "Dans le texte du SI on parle du tissu organisationnel, de la confiance, de l’initiative individuelle, c’est de ça qu’il faut discuter. Il faut arrêter de discuter à côté. Ce que fait Peter c’est encore les à-côtés (2). Tu es en désaccord, ok. Mais la question centrale pour la construction de l’organisation, les difficultés qu’on a, et justement des camarades, en particulier Bruno, paumé [perdu], ne répondent pas sur les questions qui nous semblent essentielles, ce qui est cité du BI plénier, ce qu’a discuté le BI : la décomposition, comment on la comprend, comment ne pas pleurnicher [pleurer] dessus, c’est ça qu’il faut discuter, faire comprendre, approfondir !" [Il y a là une référence explicite à la vision que Louise tend à développer sur la décomposition, cf. SI du 27/1/98, 3e chapitre avec la discussion autour du rapport d'activité présentée par celle-çi].

2) Louise peut passer à l'offensive ouverte contre l'organisation

Louise est maintenant consciente qu'elle peut passer ouvertement à l'offensive. Peter est gagné sur les aspects secondaires du débat, les "à-côtés" dit Elise. Le SI est chaque fois plus impuissant et le SE se démoralise. Elle poursuit son entreprise d'affaiblissement du SE et de ses membres. Elle profite de sa position : elle est toujours membre du SE et à ce titre peut y intervenir comme elle "veut". Et en même temps, elle ne participe plus à ses réunions. Elle est "libre". Elle peut maintenant – Peter ne s'y opposera plus - mettre en oeuvre sa politique de retrait actif et destructeur qu'elle avait voulu déjà mettre en oeuvre après la crise du couple en septembre 99. Elle va pouvoir provoquer un scandale en réunion de Paris, se poser en victime auprès de Peter – cette fois-ci il est "mûr" pour l'accepter -, et ainsi se retirer de toute participation aux réunions qui ne lui conviennent pas. C'est-à-dire celles où elle doit affronter les camarades qui résistent, ou sont exaspérés, à ses magouilles et à son comportement. Elle ne fait plus illusion à Paris à la grande majorité des camarades. C'est pour cela qu'il va falloir qu'elle les discrédite. D'où la théorie du "mobbing" (3) contre elle, de la diabolisation contre elle et Bruno, de l'acharnement contre Peter – ça viendra plus tard – et du tissu pourri à Paris. Les problèmes et les difficultés du couple Louise-Peter n'ont plus pour cause le comportement anarchiste, individualiste, irresponsable comme père et compagnon, de Peter – dixit Louise un an auparavant - mais la section-Nord de RI. Peter ne le pensait pas en septembre 99. En septembre 2000, il est mûr pour accepter et défendre l'idée. Est-il besoin de souligner que le couple va mieux ? Par contre, Louise va retomber malade, en dépression, quand cela sera nécessaire à son retrait des réunions de Paris. Sa maladie ne l'empêchera pas d'agir et d'écrire contre le CCI.

SI du 5/9/00 :

Stanley : "nous avons reçu une contribution de la camarade Louise. Elle affirme comme Bruno que le SE était incapable de faire une présentation. Elle rejoint ce type de souci avec une vision catastrophique du SE : elle revient sur le fait que tous les membres du SE n’ont pas fait de contributions. Et ça la gêne [Pourquoi sinon pour insinuer que ce sont tous des suivistes ?]. Et donc elle constate un état de faiblesse qui est grave. Sa démarche nous pose problème : la moindre des choses aurait été qu’elle vienne à la réunion du SE, comme membre de la CE, pour aider le SE, pour resserrer les liens. Il va donc falloir qu’on réponde à ce texte. Et sans doute, faudrait-il faire une réunion commune SI-SE. Bruno nous donne demain une nouvelle contribution. Mon impression est qu’on tourne en rond. Louise dit qu’elle n’est pas Ok avec la publication des textes et qu'il n'est pas normal que le SE n’ait pas pris position."

Jonas : "Je constate que nous avons deux camarades qui n’arrêtent pas de nous demander de ménager leur susceptibilité alors qu’eux, ils n’arrêtent pas de tirer au bazooka sur les camarades du SE. C’est inacceptable. Derrière des grandes phrases, il y a des attaques sur les uns et les autres, Stanley, Aglaé, etc… C’est insupportable. Où est la politique ? Je ne vois que des susceptibilités petites-bourgeoises qui n’arrêtent pas de se regarder dans le miroir et qui se trouvent beaux ! Tout cela est destructeur. C’est un travail destructeur. Moi, et le SI avec moi, on dit au SE qu’il ait confiance en lui, nous avons confiance en lui , et si Louise et Bruno ne veulent pas travailler, on travaille sans eux. Le SE le peut."

Peter intervient juste après. "J’étais au week-end maquette [du journal RI], et je n’ai pas trouvé que c’était catastrophique". Il ne dit rien sur le SE. Il ne s'oppose pas à cette appréciation sur les attaques de Louise et Bruno contre les camarades. Manifestement il l'ignore.

SI du 12/9/00 :

Michel : "Quant au texte de Louise qu’on nous a donné la semaine dernière : il est hors sujet (...). Mais ce qui est frappant, c’est que Louise et Peter sont en phase totale ! On veut faire [le SI]«rendre gorge» au camarade Bruno ; on dit des trucs incompréhensibles, etc. Tout ça est une manière d’éviter de se prononcer sur le fond du débat et les différents incidents qui ont émaillé la période entre deux congrès de RI. Ergoter sur les histoires de dates, que Samuel pensait que ceci que cela etc !!!

Dernière remarque : je suis inquiet sur la camarade Louise. D’abord parce que Peter est sur la même longueur d’onde «négative»; d’autre part, elle s’est fait relever [son retrait du SE] parce qu’elle ne pouvait pas supporter le travail dans le SE, et elle fait des contributions partout envers la commission où elle ne veut plus travailler ! Et elle nous dit que le BII est une poubelle ? Le BII est un recueil de textes. Ce que les camarades ont écrit, ça vaut de la poubelle. Ou la camarade est malade, et on peut lui «pardonner» et lui dire de faire autre chose pour le moment; ou elle n’est pas malade, il faut la prendre entre 4 yeux et lui montrer que c’est inadmissible. Elle dit des trucs qu’on n’aurait jamais accepté vis-à-vis des camarades, des commissions, du travail que fait l’organisation".

(…)

Michel : "Qui démolit le SE aujourd’hui ? C’est Louise et c’est Bruno !

Peter:" oui, oui… Il faut inviter Louise au SE…"

Elise: "oui parce que «mains vides, têtes folles» [expression signifiant que sans tâche organisationnelle, Louise va continuer à développer sa dérive politique].

Peter: "il faut lui donner du travail. Ou lui proposer de participer à des réunions du SE si elle veut y revenir."

A ce moment-là, la question que pose Michel (et que tout le monde pose) est celle du "statut" de Louise. Est-elle malade ou n'est-elle pas malade ?

- soit elle est réellement malade ce qui signifie qu'elle ne sait pas ce qu'elle dit et qu'il lui faut donc un congé militant réel et complet ;

- soit elle n'est pas vraiment malade et alors elle doit assumer les droits et les devoirs de tout militant.

C'est le premier élément de l'alternative que ne peut accepter Louise car cela impliquerait qu'elle n'a plus à participer à quoi que ce soit et en particulier au débat (à moins de faire acte d'indiscipline) et que, de toutes façons, l'organisation et ses militants n'ont pas à tenir compte de son avis. C'est ce qui explique l'attitude de Peter qui appelle à la réintégrer progressivement dans l'activité en sautant sur l'opportunité que lui fournit Elise dans ce sens («mains vides, têtes folles») et le SI en général.

Pour Louise, et donc pour Peter, il ne faut surtout pas qu'elle soit "écartée", qu'elle ait "les mains liées". En ce sens, le deuxième élément de l'alternative est beaucoup plus acceptable d'autant que Peter est maintenant pleinement "à ses côtés" et qu'il la soutiendra dans tous les cas. Pour Louise, il s'agit d'être toujours dans l'organisation tout en étant "libre" de toute responsabilité. Elle peut agir sans avoir à rendre des comptes.

Elise revient sur la racine des problèmes. Elle ne change pas.

"Comme l’a dit Michel, ceux qui décrédibilisent le plus le SE, c’est Louise et Bruno (...). Le manque de confiance du SE en lui-même, et dans les autres parties de l'organisation, c’est cela au départ et c’est cela qui doit rester l’objet de la discussion et de notre intervention. Que veut dire confiance politique ? Des règles d’organisation et de fonctionnement, des initiatives, même si on peut faire des conneries, mais c’est le collectif qui reste déterminant dans le développement de ces capacités. Et c’est justement dans cette dynamique que le SE avait et a des difficultés. C’est là-dessus qu’il faut intervenir."

3) Le bilan positif par les membres du BI de l'ouverture du débat

SI du 17/9/00 (mensuel) :

François : "À Toulouse la réunion a été assez animée mais de façon positive (...). Accord total pour la publication dans le BII. Soulagement que ce soit publié, regret que pas fait plus tôt."

Peter intervient à la suite pour réaffirmer les raisons de son opposition à la publication du bulletin avec les textes de Bruno et Louise.

Krespel : "Je pense que cette réunion [doit] se prononce[r] sur les décisions du SI de publier et profiter qu['il y a des] membres extérieurs à RI [pour qu'ils] disent comment ils ont compris le débat, autrement spéculations (comprennent, comprennent pas?) [Il répond à Peter] La section allemande s’est prononcée en accord total avec la décision du SI. La section a très bien compris le sens général, peut être que des détails échappent, mais ce n'est pas important. Mais sur l’essentiel, mêmes questions que dans le CCI, par définition (donc, on comprend). Il y a la prise de position du SI qui est démontrée dans les contributions : les textes de Bruno montrent une perte de confiance dans le CCI, idem pour Louise, perte majeure... (...). On propose que ce SI mensuel soutienne par écrit la décision du SI de publier [les textes de Bruno et Louise]. Les questions posées ici sont les questions du siècle, c’est ça qu’il faut voir, ce débat qui commence, c’est celui qu’on doit mener."

Marca: "mea culpa pour la section [belge] qui n’avait pas du tout réalisé les questions posées dans RI. Seulement le dernier BII lui a fait réaliser le problème. Avant, flottements. Sur la compréhension du débat : nous avons déjà dit que ces textes sont tout-à-fait compréhensibles. [Ce sont des] difficultés propres au fonctionnement du CCI, et tout militant qui suit la vie et les difficultés du CCI, peut comprendre sauf des détails. [C'est] même plus compréhensible qu’au moment du combat. Si c’est ça l’argument [de Peter], «ce n'est pas des textes prévus pour», [ce n'est] pas valable. L’autre – et vrai – problème soulevé par Krespel : des mois que cela traîne et en plus ça porte sur des questions de confiance, et les camarades n’ont pas le réflexe CCI. [C'est la] responsabilité du SI de porter à toute l’organisation un tel débat, c’est la responsabilité du SI de porter ces questions à toute l’organisation."

François : "Je pense que Peter fait des concessions à la résistance à l’ouverture du débat dans le CCI.

[Ca] commençait à pourrir, dangereux. Le SI a pris ses responsabilités : nous ouvrons le débat à tout le CCI. Tant pis si ce n'est pas très clair, mais il faut avoir confiance dans la maturité atteinte par le CCI. Continuer à penser qu’il fallait clarifier [seulement] dans les organes centraux, c’est une résistance mettant en danger l’ensemble du CCI. [C'était] prendre le risque de laisser se développer un abcès non maîtrisable. [malheureusement l'abcès s'est déjà développé et explosera en 2001] Les textes du camarade Bruno expriment une perte de confiance et les textes de Louise, avec d’autres arguments, expriment aussi une perte de confiance, en plus avec de l'aigreur et des dénigrements." [c'est François qui parle de dénigrements de Louise. Est-il manipulé par le SI-clan ? Ou s'est-il fait son idée à partir des textes de Louise ?]

Mélanie : "Je soutiens l’intervention sur l’importance de ce débat et la capacité de le mener. Par rapport à ce que dit Peter : il dit qu'il faut propulser le débat mais quand il sera suffisamment clair. Moi je pense qu’on a trop attendu. Il dit «on n'a jamais vu ça». Mais quand avons-nous attendu aussi longtemps dans le CCI avant de sortir un débat ?"

4) Premier bilan et quelques conclusions rapides

C'est l'ensemble des membres du BI présents qui appuient et justifient la validité de la décision de publication du BII. Jusqu'au BII 282, c'est-à-dire à la veille du 14e congrès du CCI, tout le monde va affirmer son accord avec cette décision. A l'exception de Louise, Bruno et Peter.

Il faudra bien que les membres du BI expliquent leur retournement, le reniement de leur politique. Vont-ils se contenter de la tarte à la crème du soi-disant clan-pavillon qui justifie tous les virages à 180° degré ? Ca ne serait guère sérieux. Leur crédibilité politique est déjà atteinte. Car, qu'ils le veuillent ou non, la logique de Louise, Peter et Bruno, relayé par la CI maintenant, les oblige à revenir non pas seulement à janvier 2001 comme première expression du soi-disant clan, ni même à octobre 2000, mais à toute leur politique depuis... 1996 ! Mais alors quelle crédibilité à un BI, à des membres qui ont été durant plus de 4 ans sous l'emprise du clan qui venait juste d'être défait en... 1996 ? Ca devient surréaliste. Et ridicule. Et surtout c'est très destructeur. Il ne s'agit plus là du SE, ni de Paris, ni du SI, mais du BI.

Malheureusement, il est en grande partie trop tard pour intervenir et empêcher que Peter ne soit "gagné" et entraîné sur le terrain de Louise. Ce qui veut dire que nous allons inévitablement au combat politique et à l'affrontement politique. Ni le SI, ni le BI, ni le CCI à vrai dire ne sont prêts. Seule Louise, et Bruno, s'y sont préparés. Le 10/10/00 en réunion de Paris, Louise fait son scandale sur les«cadavres dans les placards». Depuis on ne l'a plus revue en réunion (4). Ce qu'elle n'avait pas réussi à faire l'année précédente quand elle voulait se retirer du SE et des réunions de Paris, elle peut le faire maintenant. Ce qui change ? L'attitude de Peter. Cette fois-çi, et contrairement à l'année passée, il ne luttera pas contre la volonté de Louise. L'offensive est lancée.


Notes:

1 Il semble que l'un des moyens de pression qu'utilise Louise vis-à-vis de Peter concerne les liens de ce dernier avec sa famille. Sous prétexte que Peter est trop soumis à ses parents, Louise a tout fait pour le culpabiliser et l'éloigner d'eux.

2 [C'est au tour d'Elise, toujours membre du SI après le 14e congrès et qui n'a jamais, elle non plus, fourni par la suite d'explication politique à son virage à 180 degré, de démentir la fable de la Revue 110 selon laquelle les Louise, Bruno et Peter auraient présenté des désaccords avec le texte du SI de mars 2000. Décidèment, il n'est pas un mensonge des liquidationnistes et de leur Commission d'Investigation qui ne puisse être démenti tout simplement par des faits vérifiables et vérifiées. A la lecture de ces notes, on comprend mieux pourquoi ils ont tant voulu nous en interdire l'accès et l'usage]

3 [Afin d'argumenter "théoriquement" sa thèse d'un clan à Paris contre Louise et Peter, la CI va développer dans son rapport au 14e congrés du CCI sur le danger du "mobbing", c'est-à-dire sur le fait que des collègues puissent se coaliser sur un lieu de travail contre une personne. Le mobbing étant, bien entendu, un phénomène propre à la "décomposition du capitalisme", aurait gagné la... section de Paris contre Louise et Peter]

4 [Elle ne reviendra que lorsque les militants de Paris auront soit capitulé politiquement, soit été poussés à la démission, ou été "suspendus", en fait exclus à jamais. Elle ne reviendra que pour l'exclusion, pardon, la suspension d'Aglaé, de Sarah et d'Olivier. Michel et ST ont déjà démissionné depuis un mois. Juan est suspendu pour toujours. Les autres camarades de Paris ont tous reconnu alors leur soi-disant clanisme et leur soi-disant hostilité à Louise. Certains nous ont téléphoné en nous annonçant "honnêtement" leur volonté de capituler ouvertement pour continuer la lutte à l'intérieur. Aujourd'hui ne reste plus que la capitulation politique et le tragique affaiblissement de leur conviction politique et militante... Le fait qu'elle ne reviendra qu'une fois les opposants éliminés, est bien la manifestation de sa volonté non pas de convaincre des militants et de garder, défendre, des énergies militantes, mais de détruire et déconsidérer ces militants]


Home | Bulletin Communiste FICCI 10 |