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Il existe un phénomène dans le procès de la connaissance en société bourgeoise et dont Harper n'a pas parlé. C'est d'une part celui de l'influence de la division du travail capitaliste sur la formation de la connaissance et la synthèse des sciences de la nature, d’autre part le procès de formation de la connaissance dans le mouvement ouvrier.
Harper dit, à un certain moment, que la bourgeoisie doit, à chaque révolution, apparaître différente de ce qu'elle était précédemment et de ce qu'elle est en réalité dans le moment même et cacher ainsi son but réel.
Ceci est vrai. Mais Harper, en ne nous perlant pas du processus de formation de la connaissance dans l’histoire et en ne posant pas le problème explicitement, le pose implicitement de la manière aussi mécaniste que celle qu'il reproche lui-même à Plekhanov et à Lénine.
Le processus de formation de la connaissance dépend des conditions de production des conceptions scientifiques et des idées en général, c'est dire aux applications pratiques.
La société bourgeoise, en se développant, développe - en même temps que ces conditions de production, c'est-à-dire que son mode d'existence économique - sa propre idéologie : ses conceptions scientifiques ainsi que ses conceptions du monde et sur le monde.
La science est une branche bien particulière dans la production des idées nécessaires à la vie de la société capitaliste ; c'est la continuation, l'évolution et la progression de sa propre production.
Le mode de production économique, de même qu'il applique pratiquement ce que la science élabore, a une grande influence sur la façon dont s'élaborent pratiquement les idées et les sciences. La division du travail capitaliste, de même qu'elle contraint à l'extrême spécialisation dans tous les domaines de la réalisation pratique de la production, contraint à l'extrême spécialisation et à l’ultime division du travail dans le domaine de la formation des idées et principalement dans domaine des sciences.
Les sciences et les savants confirment, par leur présence et leurs spécialisations, la division universelle du travail capitaliste ; ils sont aussi nécessaires que les généraux d'armées et la science militaire, ou les administrateurs et directeurs.
La bourgeoisie est parfaitement capable de faire la synthèse dans le domaine particulier des sciences qui ne touche pas directement à son mode d’exploitation. Aussitôt qu'elle touche à ce dernier domaine, elle tend inconsciemment à travestir la réalité : histoire, économie, sociologie et philosophie. Elle ne peut donc qu'arriver à des essais de synthèse incomplets.
La bourgeoisie se borne aux applications pratiques, aux investigations scientifiques et elle est, dans ce domaine, essentiellement matérialiste. Mais, comme elle ne peut arriver à une synthèse complète, comme elle est obligée inconsciemment de masquer le fait de sa propre existence contre les lois scientifiques du développement de la société - découvertes par les socialistes -, elle ne peut réaliser cette barrière psychologique de la réalité de son existence historico-sociale qu'au travers de l'idéalisme philosophique qui embue toute son idéologie. Ce travestissement nécessaire à la société bourgeoise en tant que mode d'existence sociale, elle est capable de l'élaborer elle-même au travers de sa propre philosophie (de ses différents systèmes) ; mais elle est également encline à prendre dans les anciennes philosophies et idéologies de l'existence sociale d'anciens modes d'exploitation, du fait qu'elles ne touchent pas sa propre existence, et peut, au contraire, continuer à la voiler ; et aussi, parce que toutes les classes dominantes dans l’histoire, en tant que classes conservatrices peuvent avoir besoin des anciens modes de conservation, il en est de même pour la bourgeoisie qui les arrange, bien entendu selon ses propres besoins, c'est-à-dire qu'elle les déforme à sa propre forme.
C'est pour cela que même les philosophes bourgeois, au début de l'histoire de la bourgeoisie, pouvaient être, dans une certaine mesure, matérialistes (dans la mesure où ils mettaient l'accent sur la nécessité du développement des sciences de la nature) ; mais, ils étaient foncièrement idéalistes aussitôt qu'ils essayaient de raisonner sur l'existence de la bourgeoisie elle-même et de la justifier. Ceux qui mettaient plus l'accent sur les premiers aspects de la pensée bourgeoise pouvaient apparaître plus matérialistes, ceux qui tentaient plus de justifier l'existence de la bourgeoisie étaient appelés à être plus idéalistes.
Seuls les socialistes scientifiques, à partir de Marx, sont capables de faire une synthèse des sciences et du développement social humain. Et même cette synthèse est nécessaire au préalable pour leur point de départ révolutionnaire. C’est ce que Marx a fait.
Dans la mesure où ils posaient des nouveaux problèmes scientifiques, les matérialistes de l'époque révolutionnaire de la bourgeoisie étaient tentés et contraints de faire la synthèse de leurs connaissances et de leurs conceptions du développement social, mais sans jamais toucher à l’existence de la bourgeoisie et, au contraire, en justifiant cette existence. C’est ainsi que des individualités ont pu surgir, qui tentèrent de faire cette synthèse, de Descartes à Hegel. Il est bien difficile, en toute honnêteté, de séparer le matérialisme de l'idéalisme dans la philosophie de Descartes ou de Hegel ; leur essai de synthèse a voulu être tellement complet, il a voulu embrasser, d'un regard dialectique, l'évolution et le mouvement du monde et des idées, qu'ils n'ont pu faire autrement que traduire, d'une manière totale et absolue, le comportement idéologique de la bourgeoisie sous son double aspect contradictoire. Mais, ils sont des exceptions.
Ce qui a contribué à pousser des individus vers cette activité reste encore dans l’ombre, la connaissance historique, sociale, économique et psychologique n'en étant qu'à un stade primaire. Nous ne pouvons que dire cette banalité : qu'ils obéissaient à des préoccupations de leur société en général.
Dans le capitalisme, et quoique tendant vers l'édification d'une nouvelle société, les socialistes d'une part et le prolétariat d'autre part sont contraints, par leur existence et leur développement au sein du capitalisme, d'obéir, dans le domaine de la connaissance, à ses propres lois.
La politique devient la spécialisation des militants communistes, quoique des connaissances et une vue de synthèse universelles leur seraient utiles.
C'est ce qui fait que la division s'opère, dans le mouvement ouvrier, entre les courants politiques d'une part et d'autre part, souvent même de la politique, d'avec les théoriciens dans les domaines scientifiques de l'histoire, de l’économie et de la philosophie. Le processus de formation des théoriciens du socialisme s'est opérée assez sensiblement de la même façon que celle des savants et des philosophes bourgeois de l'époque révolutionnaire.
L’influence ambiante de l'éducation et du milieu bourgeois restent toujours une forte influence dans le procès de la formation des idées dans le mouvement ouvrier. Le développement de la société elle même d'une part et des sciences d’autre part sont des facteurs décisifs dans l'évolution du mouvement ouvrier. Cela peut apparaître comme une tautologie, et cependant on ne le répètera jamais assez.
C’est cette constante évolution parallèle à l’évolution du prolétariat et des socialistes qui est pour eux une lourde entrave.
Les restes des religions, c'est-à-dire des époques historiques pré-capitalistes, deviennent un atavisme de la bourgeoisie "réactionnaire" certes, mais surtout de la bourgeoisie en tant que dernière classe exploiteuse de l'histoire. Malgré cela, la religion n'est pas ce qu’il y a de plus dangereux dans l'idéologie des classes exploiteuses, mais cette idéologie dans son ensemble où voisinent, à côté des religions, du chauvinisme et de tous les idéalismes verbeux, un matérialisme sec, étriqué et statique. À l'aspect idéaliste de la pensée de la bourgeoisie, il est donc nécessaire d'y joindre son matérialisme des sciences de la nature qui fait partie intégrante de son idéologie. Ces différents aspects de l’idéologie bourgeoise, s'ils ne font pas partie d'un tout pour la bourgeoisie - qui tend a masquer l’unité de son existence sociale sous la pluralité de ses mythes -, doivent être conçus comme tels par les socialistes.
C’est ainsi que l’on s'aperçoit que le mouvement ouvrier a du mal a se dégager de l’idéologie bourgeoise dans son ensemble, de ses idéalismes comme de son matérialisme incomplet. Bergson n'a-t-il pas influencé la formation de courants dans le mouvement ouvrier en France ?
La grande difficulté consiste à faire de chaque nouvelle idéologie ou formulation d'idée l'objet d'une étude critique et non l'objet d'un dilemme adoption-rejet. Elle consiste également à concevoir tout progrès scientifique non comme un progrès réel mais comme un progrès, ou un enrichissement (dans le domaine de la connaissance), seulement en puissance dans la société, et dont, en dernier ressort, les possibilités réelles pratiques d'application sont soumises aux fluctuations de la vie économique du capitalisme.
Dans ce sens là, les socialistes en arrivent donc uniquement à avoir une position critique permanente, faisant des idées l'objet d'une étude ; ils ont, face à la science, uniquement une position d'assimilation théorique de ses résultats, en en comprenant les applications pratiques comme ne pouvant servir l'humanité réellement pour ses besoins que dans une société évoluant vers le socialisme.
Le processus de la connaissance dans le mouvement ouvrier considère donc comme une acquisition sienne le développement théorique des sciences, mais il l'intègre dans un ensemble de connaissances dont l'axe est la réalisation pratique de la révolution sociale, axe de tout progrès réel de la société.
C'est ce qui fait que le mouvement ouvrier se trouve spécialisé, de par son existence sociale révolutionnaire, luttant au sein du capitalisme contre la bourgeoisie, dans le domaine strictement politique qui est jusqu'à l’insurrection (la prise de conscience), le point névralgique de la lutte de classe bourgeoisie-prolétariat.
C'est ce qui fait le double aspect du développement de la connaissance dans le mouvement ouvrier, différent et relié, se développant au fur et à mesure de la libération RÉELLE du prolétariat : politique d'une part (qui pose les problèmes immédiats et brûlants), théoriques et scientifiques (qui évoluent plus lentement), se poursuivant surtout (jusqu’à présent) dans les époques de recul du mouvement ouvrier et abordant des problèmes certes au moins aussi importants, certes interdépendants d'avec les problèmes politiques, mais d'une façon moins immédiate et brûlante.
Dans la politique, se marque, au fur et à mesure du développement de la société, la frontière immédiate de classe, au travers de la lutte politique du prolétariat. C'est donc dans le développement de la lutte politique du prolétariat que se suit pas à pas l'évolution de la lutte de classe et le processus de formation du mouvement ouvrier révolutionnaire en opposition à la bourgeoisie dont les formes de lutte politique évoluent en fonction de l'évolution constante de la société capitaliste.
La politique de classe du prolétariat varie donc au jour le jour et même, dans une certaine mesure, localement (nous verrons plus tard dans quelle mesure). C'est dans cette lutte au jour le jour, dans ces divergences de partis et de groupes politiques, dans la tactique du lieu et du moment que se traduisent immédiatement les frontières de classe. Viennent ensuite, d'une façon plus générale, moins immédiate, et posant les objectifs plus lointains, des buts de la lutte révolutionnaire du prolétariat qui sont contenus dans les grands principes directeurs des partis ou des groupes politiques.
C’est donc dans les programmes d'abord, puis dans l'application pratique, dans l'action journalière que se posent les divergences dans l'action politique, reflétant dans leur évolution, en même temps que l'évolution générale de la société, l'évolution des classes, de leurs méthodes de lutte, de leurs moyens et de leurs idéologies, de la théorie et de la pratique du mouvement, de leur lutte politique.
Au contraire, la synthèse de la dialectique scientifique, dans le domaine purement philosophique de la connaissance, se développe non pas à la manière dialectiquement immédiate de la lutte de classe pratique politique, mais bien d'une manière dialectique beaucoup plus lointaine, sporadique, sans lien apparent ni avec le milieu local ni avec le milieu social, à peu près comme le développement des sciences appliquées, sciences de la nature, de la fin du féodalisme et de la naissance du capitalisme.
Harper n'a pas fait ces différenciations, il n'a pas su nous montrer la connaissance, comme différentes manifestations de la pensée humaine, extrêmement divisée en spécialisations, dans le temps, dans les différents milieux sociaux au cours de leur évolution, etc.
La connaissance humaine se développe (grossièrement et vulgairement) en fonction des besoins auxquels les différents milieux sociaux ont à faire face et les différents domaines de la connaissance se développent en fonction du développement des applications pratiques envisagées. Plus le domaine de la connaissance touche immédiatement et de près l'application pratique, plus est sensible son évolution ; au contraire, plus nous avons affaire à une tentative de synthèse et moins il est possible de suivre cette évolution car la synthèse ne se fait que suivant les lois purement accidentelles du hasard, c'est-à-dire de lois tellement compliquées, découlant de facteurs tellement divers et complexes, qu'il est pratiquement impossible de nous plonger aujourd’hui dans de telles études.
De plus, la pratique englobe de grandes masses sociales, alors que la synthèse s'opère très souvent par des individualités. Le social tombe sous les lois générales, plus facilement et plus immédiatement contrôlables. L'individuel tombe sous l'angle de particularités quasi imperceptibles pour ce est de la science historique qui n'en est encore qu'à ses premiers pas.
C'est pour cette raison que nous relevons, en premier lieu, une grave erreur de ce côté chez Harper, d'avoir engagé une étude sur le problème de la connaissance en ne nous parlant que de la différence qui existe entre la manière bourgeoise d'aborder le problème et la manière socialiste et révolutionnaire, en laissant dans l'ombre le processus historique de formation des idées. En opérant de cette manière, la dialectique de Harper reste impuissante et vulgaire. D'un petit essai intéressant, critiquant la manière dont Lénine aborde la critique de l'empiriocriticisme et montrant ce qui est vrai (c'est-à-dire que c'est un mélange de mauvais goût dans la polémique, de vulgarités dans le domaine scientifique - ainsi d’ailleurs que de choses erronés -, de matérialisme bourgeois et de marxisme), Harper nous livre cet essai intéressant, plus des conclusions d'une platitude encore plus criante que la dialectique de Lénine dans "Matérialisme et Empiriocriticisme".
Le prolétariat se dégage révolutionnairement du milieu social capitaliste par un combat continuel ; cependant, il n'a acquis TOTALEMENT une idéologie indépendante, dans le plein sens du terme, que le jour de la réalisation pratique de l'insurrection généralisée, faisant de la révolution socialiste une réalité vivante et lui permettant de faire ses premiers pas. En même temps que le prolétariat arrive à une indépendance politique et idéologique totale, à la conscience de la seule solution révolutionnaire au marasme économico-social du capitalisme (la construction d'une société sans classe), au moment du développement généralisée de l'insurrection du prolétariat, à ce moment précis il n'existe déjà plus en tant que classe pour le capitalisme et, par la dualité de pouvoir acquise en sa faveur, il crée un milieu historico-social favorable à sa propre disparition en tant que classe.
La révolution socialiste comporte donc deux actions du prolétariat : avant et après l’insurrection.
Il n'arrive à développer totalement une idéologie indépendante que lorsqu'il crée le milieu favorable à sa disparition, c'est-à-dire après l'insurrection. Avant l'insurrection, son idéologie a surtout comme but d'arriver à réaliser pratiquement l’insurrection : la prise de conscience de la nécessité de réaliser cette insurrection, ainsi que de l'existence des possibilités et des moyens de la réaliser. Après l'insurrection, se posent, pratiquement de front, d'une part la gestion de la société, d'autre part la disparition des contradictions léguées par le capitalisme. Au premier rang de ces préoccupations, se pose donc, après l’insurrection, la nécessité d'évoluer vers le socialisme et le communisme, c'est-à-dire de résoudre ce que doit être pratiquement "la période transitoire". La conscience sociale, même celle du prolétariat, ne peut être totalement libérée de l'idéologie bourgeoise qu'a partir de cette période de l'insurrection généralisée. Jusqu'à cette période, jusqu'à cet acte de libération par la violence, toutes les idéologies bourgeoises, toute la culture bourgeoise, la science et l'art commandent aux socialistes, jusque dans la réaction de leur raisonnement. Ce n'est qu'avec lenteur qu'une synthèse socialiste se dégage de l'évolution du mouvement ouvrier et de son étude.
Dans l’histoire de l'évolution du mouvement ouvrier, on voit que, très souvent, il est arrivé que ceux qui ont été capables de raisonner et d'analyser profondément les choses de la lutte des classes et de l’évolution du capitalisme, ou sur un mouvement insurrectionnel, ont été, en dehors du mouvement réel lui-même, plus comme des observateurs que comme des acteurs. C'est le cas pour Harper comparé à Lénine.
De même, il peut arriver un décalage dans le mouvement de la connaissance du point de vue du socialisme, décalage qui fait que certaines études théoriques restent valables alors que les hommes qui les ont formulées pratiquent une politique qui n'est plus adéquate à la lutte du prolétariat. Il arrive également l'inverse.
Dans le mouvement qui a entraîné les classes russes dans trois révolutions successives en douze ans, les tâches pratiques de la lutte de classe furent tellement prenantes, les besoins de la pratique de la lutte, puis de la prise du pouvoir, puis du pouvoir lui-même appelaient beaucoup plus la formation de politiciens du prolétariat, comme Lénine et Trotsky, des hommes d’action, des tribuns et des polémistes que des philosophes et des économistes. Les hommes qui ont été des philosophes et des économistes, l'ont été dans la IIème et la IIIème Internationales, très souvent en dehors du mouvement pratique révolutionnaire et, en tous cas, dans des périodes de recul du cours révolutionnaire.
Lénine, entre 1900 et 1924, a été poussé par le flot de la révolution montante, toute son œuvre est palpitante de l'âpreté de cette lutte, de ses hauts et de ses bas, de toute sa tragédie historique et humaine avant tout. Son œuvre est surtout politique et polémique, de combat. Son œuvre essentielle, pour le mouvement ouvrier, est donc surtout cet aspect politique et non sa philosophie et ses études économiques d'une qualité plus douteuse parce que manquant de profondeur dans l'analyse, de connaissances scientifiques et de possibilités de synthèse théorique. À côté de cette houleuse situation historique de la Russie, la situation calme de la Hollande - en marge de la lutte de classe d'Allemagne - permet le développement idéologique d'un Harper, dans une période de reflux de la lutte de classe.
Harper attaque violemment Lénine dans son point faible, en laissant dans l'ombre la partie la plus importante et la plus vivante de son œuvre ; et il tombe à faux quand il veut en tirer des conclusions sur la pensée de Lénine et sur le sens de la portée de œuvre. D'incomplètes et erronées, quant à Lénine, les conclusions de Harper tombent dans des platitudes journalistiques quant à celles qu'il tend à tirer sur la Révolution russe dans son ensemble. Pour ce qui est de Lénine, cela prouve qu’il n'a rien compris à son œuvre principale, pour s'attacher à "Matérialisme et Empiriocriticisme" uniquement. Pour ce qui est de la Révolution russe, c'est beaucoup plus grave et nous y reviendrons. (à suivre)
PHILIPPE
[Fraction de la Gauche Communiste International]
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