Extrait de la brochure :
"La Gauche communiste de France" éditée
par le Courant Communiste International en avril 2001
"Concernant le second objectif
[continuer à défendre le nécessaire
regroupement des énergies révolutionnaires], il
importe de souligner que l'étude des efforts visant à
la constitution d'un courant de la Gauche communiste en France met
clairement en relief la participation de premier plan de la Gauche
communiste italienne à ces efforts ainsi que la méthode
qui était la sienne. Nous ne saurions trop insister sur la
méthode défendue, durant cette période, par la
Gauche italienne –dans Prometeo et Bilan- qui, même au
moment le plus défavorable de l'histoire, a toujours
cherché à regrouper les énergies
révolutionnaires et à resserrer les rangs pour que les
éléments révolutionnaires ne se perdent pas,
en même temps qu'elle poussait inlassablement au débat
et à la réflexion au sein du milieu prolétarien.
La Gauche italienne a, en effet,
toujours recherché la clarification politique notamment en
tirant les enseignements et en faisant le "bilan" des
événements révolutionnaires des années
1920. Il n'a jamais été question, pour elle, de taire
ses divergences avec les autre groupes pour afficher une unité
de façade. Pour la Gauche italienne, au contraire, l'unité
ne pouvait passer que par le maximum de clarté politique et
théorique. Cependant, pour cette organisation révolutionnaire,
il n'était pas question non plus de rester confinée
dans sa tour d'ivoire et de mener une réflexion en chambre, de
façon sectaire, en ignorant les autres groupes et courants
révolutionnaires.
Par trois fois, la Gauche italienne a
mis en pratique cette méthode :
dans les années 1920 alors que
les premières oppositions apparaissaient au sein des Partis
communistes ;
puis en 1929, au sein de l'Opposition
internationale de gauche (OGI) ;
enfin, en 1933, en participant
activement au regroupement des forces communistes à la gauche
du courant trotskiste."
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