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Nous publions ci-après la 3e déclaration du Círculo de Comunistas Internacionalistas en date du 21 octobre 2004 que nous n'avions pu publier dans le précédent bulletin faute de place. Elle répond aux premières insinuations et accusations du CCI actuel contre les camarades de l'ex-NCI qui ont eu, aux yeux des liquidationnistes de cette organisation, l'audace et le culot de rompre politiquement avec ses nouvelles méthodes et positions opportunistes. Depuis cette déclaration des camarades argentins, le CCI liquidationniste a publié sur son site Internet et dans toutes les langues à sa disposition, plus d'une quinzaine (!) de textes, lettres, déclarations, qui s'attaquent de manière scandaleuse, non-politique, sectaire et destructrice, aux camarades de l'ancien-NCI, au BIPR et à notre fraction.
Pourquoi une telle rage et une telle débauche d'énergie ? Pourquoi une telle avalanche de textes en tout genre, plus d'une vingtaine, depuis le début octobre ? Certes, il s'agissait de semer le doute et le discrédit aussi vite que possible sur les camarades argentins afin de rendre méfiantes les autres forces communistes, le BIPR et notre fraction en particulier, désireuses d'engager avec les camarades un processus de clarification politique et de regroupement. Il s'agissait aussi de s'attaquer au BIPR lui-même. La violence des attaques contre celui-ci, la politique de lettres ouvertes à ses militants pour les "opposer à leur direction", les diverses provocations de ces derniers temps (calomnies, insultes, grossièretés), la tentative de sabotage délibéré de sa réunion publique à Paris, expriment la rage de la faction familiale dominant le CCI devant la dynamique internationale de regroupement qui se développe aujourd'hui autour du BIPR. Le développement de cette dynamique réduit à néant son entreprise de destruction et de sabotage de tout regroupement international et représente sa condamnation politique. Elle lui est donc insupportable. Et puis, ce vacarme vise à faire oublier la véritable politique de regroupement du CCI, celle des années 1970, 1980, et même 1990, celle que notre fraction incarne et défend.
Cette politique et cette méthode que nous avons rappelées en diverses occasions, par exemple dans notre bulletin précédent, est aujourd'hui liquidée par l'actuel CCI. Le cas argentin en est l'illustration parfaite. Le NCI qui surgit il y a un an, avait déjà adopté la plate-forme du CCI et ses principales orientations actuelles. Normalement, dans cette situation précise d'un groupe se déclarant en accord avec la plate-forme, l'ancien CCI aurait réussi - ne le réussissait-il pas toujours dans de telles conditions ? - le regroupement et l'intégration de ce groupe et la constitution d'une de ses sections territoriales après un processus "public", ouvert, de débats et de discussions politiques, avec et devant l'ensemble du "milieu politique prolétarien". Toute l'expérience de regroupement international du CCI est là pour le rappeler. Et tout le vacarme du CCI liquidationniste ne réussira pas à faire oublier cette réalité.
Aujourd'hui, si on le laisse faire, le CCI de la liquidation est comme Attila : là où il passe, l'herbe ne repousse pas. C'est tout le mérite des camarades de l'ex-NCI d'avoir su rompre avec cette politique de destruction : ils ont su préserver les chances de développement d'une véritable présence politique prolétarienne dans le cône sud de l'Amérique. C'est en lien avec le camp prolétarien international, dont le BIPR est la principale composante, que l'ex-NCI pourra assumer cette tâche.
La fraction interne du CCI, décembre 2004.
(Nous avons jugé utile de publier la petite "Note d'avertissement du Cercle de communistes internationalistes" que celui-ci nous a adressée et qui accompagnait sa prise de position sur les accusations du CCI : Réponse au supplément de Révolution internationale. )
Chers camarades, nous avons actualisé le site web en y incluant une déclaration du 21/10/04 par rapport à une note apparue dans RI du CCI sur "une étrange apparition". Nous considérons ce texte comme étant le dernier répondant au CCI car les injures et les stupidités de ce courant ne méritent pas de réponse. Aujourd'hui, elles font rire tous les révolutionnaires. Comme nous l'a dit le camarade J. de la FICCI, il y a des choses plus importantes comme la lutte des classes en Europe - les chantiers navals en Espagne, OPEL, etc. et ici en Argentine où les travailleurs sont de nouveau sortis dans la rue en lutte dure dans les centres industriels importants du pays, tout comme aussi la répression avec l'emprisonnement d'ouvriers en lutte.
Voilà pourquoi, en accord avec ce que dit le BIPR là-dessus, nous considérons cela plus important que de répondre à chaque moment au CCI. Leurs cris, leurs dénonciations, etc. s'inscrivent dans un courant en voie d'extinction. Dans la mesure où il déserte la lutte de classes, il peut s'offrir le luxe de gaspiller du temps en stupidités. Chose que nous, nous ne pouvons faire. Nous devons nous inscrire dans la participation croissante dans les luttes ouvrières.
Saluts fraternels.
Circulo de Comunistas Internacionalistas, 21 octobre 2004.
Notre petit groupe, le Cercle de Communistes internationalistes, a été surpris par "l'intérêt" soudain que lui a porté un courant politique ayant des décennies de lutte politique comme le Courant Communiste International. Nous avons pris connaissance sur le site web du CCI que sa section territoriale en France a publié un supplément de sa publication, Révolution internationale (selon sa traduction en espagnol) sous le titre suggestif Le "Circulo de Comunistas Internacionalistas" (Argentine) : une étrange apparition [datée du 16 octobre 2004, note de la fraction].
Du point de vue politique, ce supplément fait partie intégrante des attaques récentes menées par le CCI contre le Bureau International pour le Parti Révolutionnaire suite à la réunion publique qu'il a tenue à Paris le 2 octobre 2004 et à laquelle la Fraction interne du CCI a activement participé.
A l'occasion de cette réunion, la publication territoriale du CCI en France a publié un texte vieux de 6 mois dans lequel l'ancien Noyau Communiste International portait une attaque contre la FICCI. Ce fut la raison pour laquelle notre cercle a envoyé alors une déclaration rejetant cette vieille prise de position et donnant les raisons pour un tel changement de position. Nous n'avons pas l'intention de reproduire les arguments fournis alors dans la mesure où on peut la lire sur notre site web (www.geocities.com cci_1917/declaraciones).
C'est à partir de cette déclaration que le CCI a entamé une campagne systématique contre notre petit groupe, en commençant à éditer de vieux articles [du NCI, NDT] dans sa presse territoriale, comme ce fut le cas de Word Revolution de Grande-Bretagne sur la lutte des hôpitaux municipaux , ou d'Acción Proletaria [Espagne] et Révolution internationale de France en plus des récents suppléments édités qui se trouvent sur son site web.
Les raisons pour lesquelles le CCI publie ces vieux articles peuvent être variées. Mais l'essentiel est que l'objectif politique est simplement : de semer la méfiance car la position de ce courant est que si on n'est pas d'accord avec lui, on mérite d'être détruit, que si on a pris contact avec lui et que se produit une rupture politique, alors on mérite de disparaître du firmament de la lutte politique et de la Gauche communiste. Les exemples de ces attaques sont très variés : soit l'accusation de parasites comme c'est le cas pour le GCI ou la FECCI, soit les accusations de "mouchards" ou de "voleurs" subies par la FICCI. Mais tous ces groupes possèdent le dénominateur commun d'avoir des divergences politiques avec le CCI.
Par rapport à nous, le CCI nie ou ignore le Cercle en publiant de vieux articles de l'ancien NCI et en provoquant ainsi la confusion. C'est-à-dire que la politique utilisée par le CCI est celle de la terre brûlée avec laquelle nous sommes non seulement en opposition mais aussi que nous repoussons et que nous dénonçons avec force.
Le titre du supplément du journal territorial de France essaie de provoquer des doutes sur notre existence en essayant vainement de faire croire que l'ex-NCI existe encore. Notre noyau ne surgit pas du "néant", ni d'un "choux" comme le CCI essaie de le faire croire en affirmant que nous n'expliquons nulle part notre lien avec le NCI. On peut lire clairement sur notre site web, dans la section "Qui sommes-nous ?" ce qui suit : "Le Cercle de communistes internationalistes est un groupe de militants révolutionnaires provenant d'Argentine qui s'est constitué après un long processus de débat et de décantation, premièrement comme Núcleo Comunista Internacional, et ensuite comme Círculo de Comunista Internacionalistas. Ce changement de nom est dû au début d'une nouvelle phase de développement au sein de notre groupe qui était basée sur la perspective de la construction du PARTI COMMUNISTE MONDIAL au travers du regroupement révolutionnaire et de la réappropriation absolue du programme communiste".
De même, il est possible d'observer sur le site web du cercle que se trouvent les bulletins du NCI.
Voilà pourquoi ce qu'insinue le CCI sur un groupe fantôme ou sur une invention est faux. Le Cercle de Communistes Internationalistes est la continuation de l'ancien NCI. Même s'il a modifié certaines positions, son essence continue, inaltérable, c'est-à-dire la CONSTRUCTION DU PARTI COMMUNISTE MONDIAL et l'adoption de l'héritage révolutionnaire de la Fraction de la Gauche communiste italienne subsiste.
Aussi mal que cela fasse au CCI, les déclarations du 2/10/04 et du 12/10/04 ne sont pas un produit individuel, mais collectif. Même, suite à la première déclaration et aux consultations avec nos contacts les plus proches, nous pouvons dire qu'ils ont, eux-aussi, manifesté leur rejet de l'attitude et des agissements du CCI à la réunion publique de Paris.
De même, il essaie de faire croire ou de semer des doutes selon lesquels on chercherait à "cacher" les déclarations de rejet. Hé bien, la réponse est au grand jour : elle se trouve sur le site web du Cercle dans la partie Declaraciones.
Par conséquent, ces déclarations n'ont pas un seul rédacteur comme le CCI essaie d'induire de manière subliminale, mais elles sont le produit de la discussion collective et du rejet non seulement des vieilles positions adoptées dans un passé récent, mais aussi du rejet des méthodes de "petits durs", ou de l'utilisation d'amalgames pour débattre tel qu'il est possible de l'observer avec le CCI.
Ainsi, il n'existe pas de "porte-parole" individuel. Il y a un collectif et le peu de choses que nous pouvons publier est discuté entre tous et résulte d'une pleine conviction.
Malheureusement pour le rédacteur du texte de Révolution internationale et ses sous-entendus tels que "A qui le rédacteur de cette violente attaque contre le CCI veut-il cacher ses écrits les plus récents ? Doit-on croire qu'il veut les cacher aux yeux de ceux dont il se présente comme le porte-parole ?", nous pouvons lui dire qu'il regarde bien sur notre site web et il verra la publication de ces déclarations qu'il dit, de manière mensongère, méconnaître.
Il faut relever que l'expression citée dans le paragraphe antérieur selon laquelle il existerait un "porte-parole", exprime le mépris à l'égard des camarades du nouveau Cercle de communistes internationalistes, ex-NCI, puisqu'il existerait une ou plusieurs personnes qui, à cause de leur impossibilité de compréhension, céderaient leurs décisions à d'autres. Il n'en est pas ainsi et une preuve palpable en est le fait que quelques-uns des camarades qui ont été contactés au téléphone ont dénoncé au collectif l'attitude du CCI consistant à provoquer des doutes dans nos rangs. Ce fut même sur leur instance, que nous avons lancé la déclaration du 12 octobre 2004 - cf. notre site web. De nouveau, cette tentative du CCI tombe dans l'oreille d'un sourd.
L'hypocrisie des agissements du CCI n'a pas de limite. Il ne se soucie pas des camarades d'Argentine comme il essaie de le prétendre. Tout le contraire. Sa politique, c'est public et notoire, est de détruire tout ce qu'il ne peut dominer, d'éviter que d'autres courants débattent avec notre groupe isolé en Argentine. Le CCI agit comme un "patron de ferme". C'est-à-dire que les camarades de l'actuel Cercle de Communistes Internationalistes, ex-NCI, sont "sa propriété exclusive". Et dans le cas contraire, s'il n'arrive pas à les discipliner, ils méritent d'être détruits. Cette conduite hypocrite est digne des courants politiques staliniens ou trotskistes qui sont très connus comme broyeurs de militants. Le CCI reprend ces agissements.
La tactique adoptée par le CCI dans ce texte est évidemment astucieuse puisqu'elle essaie d'ignorer le changement de position qui pourrait informer de l'abandon de ses positions politiques au travers de vieux documents. On peut relever "l'innocente bonne foi" du CCI quand le NCI a dit "autoriser le CCI, s’il l’estime adapté, la publication du présent texte, à toute fin qu’il considérera pertinente" (pour plus d'informations, cf. RI 350). Voilà la méthodologie bâtarde utilisée par le CCI : essayer de "faire chanter" ou d'emprisonner tous ceux qui changent de position, ou qui rompent ou montrent des désaccords politiques avec le CCI. C'est une conduite digne du stalinisme et des purges qui se sont succédées lors des Procès de Moscou. La seule mention de la phrase citée auparavant constitue surtout un acte d'accusation contre le CCI.
Mais, comme on l'a souligné auparavant dans les autres déclarations, l'objet central de tout cela est de semer des doutes et de la méfiance réciproques. C'est pour cela que nous croyons qu'utiliser ce type de méthodes s'oppose au chemin du regroupement révolutionnaire que le programme du CCI défend. Aujourd'hui, dans les faits concrets en utilisant ces méthodes, le regroupement sera d'autant plus difficile que les attaques sont non seulement portées contre notre insignifiant groupe mais aussi contre des courants expérimentés et/ou des groupes ayant des trajectoires importantes. Elles ont pour but : "si je ne peux regrouper, je dois détruire tout ce que je peux atteindre". Une conduite typique du gauchisme.
Les attaques que lance communément le CCI consistent à dénommer les autres courants politiques révolutionnaires qui ne se soumettent pas à ses exigences ou pressions, ou à ceux qui ont des points de vue politiques divergents ou à les condamner comme parasites, sectaires, au moyen de toute une gamme d'adjectifs qualificatifs. C'est ainsi que non seulement le CCI a caractérisé les fractions et tendances surgies en son sein comme parasites, mais aussi le BIPR lui-même (cf. le site web du BIPR, Internationalist Communist #17).
Mais il faut défendre qu'est parasite tout groupe, parti ou courant politique qui s'est ouvertement plié au camp contre-révolutionnaire. Et non celui qui se constitue en fraction ou qui abandonne un courant pour des divergences politiques. Accepter une telle position serait qualifier et accuser quiconque a des divergences politiques et cela, en vertu de la faiblesse, freine le nécessaire débat politique.
Utiliser la qualification de "parasite" pour tous ceux qui posent des divergences politiques ou qui se refusent à continuer une relation dans le futur est une logique perverse. Mais tout aussi perverse et astucieuse est l'utilisation comme moyen de pression de documents et de notes tendant à semer la confusion dans le camp prolétarien et avec le seul objectif de détruire un groupe antagonique ou "ennemi" du fait de la modification des positions qu'il soutenait dans un passé récent.
C'est ainsi que la méthodologie utilisée aujourd'hui par le CCI pour détruire ses "ennemis" déclarés ou potentiels use des mensonges. Utiliser les amalgames et/ou les jeux sémantiques de ses plumes aiguisées, et essayer de se présenter dans le rôle de victime, rôle qui ne lui convient pas et auquel personne ne croit, est une méthode qui provoquerait l'envie de Staline lui-même.
Malheureusement, telle est la méthode du CCI qui est évidemment destructrice car elle essaie par tous les moyens d'éviter la constitution d'un pôle révolutionnaire en usant de tout type de ruses comme celles utilisées contre le BIPR dans sa réunion publique de Paris, et aujourd'hui contre nous. Et, cette conduite devient encore pire lorsqu'elle lance tout l'appareil et toutes les publications territoriales existantes [du CCI, NDT] contre un petit noyau en sachant qu'un petit groupe ne peut pas se défendre sur tous les plans car il manque, non de raison, mais de ressources matérielles, techniques et même de connaissances.
Ainsi, l'origine du CERCLE DE COMMUNISTES INTERNATIONALISTES est dans le NOYAU COMMUNISTE INTERNATIONAL. Evidemment ce dernier groupe, c'est public et notoire, était influencé par le CCI. Et le produit de cette influence a été utilisé pour amener ce noyau sans expérience dans le camp de la Gauche communiste à commettre des erreurs grossières. Elles seront l'objet d'un bilan dans un futur proche. Telles furent en premier lieu l'appel à une conférence international au mois de décembre 2003 qui avait un caractère nettement idéaliste et sans base matérielle concrète et la dénonciation de la FICCI au mois de mai 2004.
Soucieux de beaucoup des camarades qui ont constitué à l'origine le NCI, et comme produit aussi d'une décantation de nos positions politiques, c'est la raison pour laquelle nous avons été amenés à modifier des positions erronées et aussi à nous éloigner politiquement du CCI et en particulier de sa méthodologie.
Il faut souligner que les documents politiques et/ou les déclarations du vieux NCI que publie le CCI pour semer la confusion, la méfiance, la division, non seulement dans nos rangs - ce qui a échoué comme nous l'avons dit plus haut - mais aussi dans le camp révolutionnaire afin d'essayer d'éviter le regroupement révolutionnaire, démontre clairement non pas la force de ce courant mais son extrême faiblesse. Les faits que nous dénonçons ici sont une traduction fidèle de cette impuissance politique.
Enfin, la décantation que nous avons vécue, nous a amenés non seulement à dénoncer l'attitude dans la réunion publique [du BIPR, NDT] du 2/10/2004 et les chantages du CCI avec la publication de vieux textes qui ont été écrits par le NCI. Mais surtout, comme produit de notre changement de position comme nous l'avons déjà explicité dans la déclaration du 2/10/2004, nous rejetons aujourd'hui tout le contenu, comme la méthodologie du texte apparu dans les différents suppléments de Révolution internationale.
C'est ainsi que nous affirmons que le Círculo de Comunistas Internacionalistas est la continuité du Núcleo Comunista Internacional et que nous rejetons aujourd'hui, comme nous l'avons dit plus haut et dans la déclaration du 2/10/2004 la déclaration [de mai 2004 dénonçant la fraction interne du CCI comme flic] apparue dans la presse territoriale française sur la FICCI.
Avec la présente déclaration, nous dénonçons l'article qui a donné lieu et qui a essayé de semer des doutes sur notre existence.
Círculo de Comunistas Internacionalistas, Buenos Aires octubre 21 de 2004
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