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Le CCI actuel contre Lénine
Ses nouveaux principes et sa nouvelle discipline
contre les principes et la discipline de la fraction bolchevique

L'Epilogue de l'Historique du SI met en évidence la trahison et la liquidation de principes organisationnels du CCI. Ces principes sont ancrés dans l'histoire et l'expérience du mouvement ouvrier. Depuis, afin de justifier des mesures qui apparaissent à tous comme un reniement, le CCI essaie de s'approprier frauduleusement le nom de Lénine dans divers articles (cf. la Revue internationale, en particulier 116 et 117) en opposition non seulement à notre fraction mais aussi aux autres groupes de la Gauche communiste. Nous n'allons pas répondre ici à ces articles. Mais nous allons laisser Lénine, lui-même, celui de 1902, 1904 et de 1921, rejeter et dénoncer le CCI actuel et ses méthodes "organisationnelles".

Quelle méthode faut-il utiliser dans une situation de crise organisationnelle aiguë ?

Tout le monde s'accordera pour reconnaître que la situation vécue par le parti bolchevik durant et après la guerre civile (1919-1920) était particulièrement dramatique. En particulier, à certains moments le parti semble au bord de la scission et de l'explosion. C'est le cas, par exemple, au début 1921, juste avant la révolte de Cronstadt, lors du débat sur le rôle des syndicats au cours duquel apparaissent, outre diverses oppositions déjà constituées telles l'Opposition ouvrière et le groupe du Centralisme démocratique, une division de fait du parti entre les tenants de la position de Trotski sur la militarisation des syndicats, ceux qui suivent le Groupe tampon, c'est-à-dire centriste, de Boukharine, et les partisans de la position que défend Lénine. La situation est telle que ce dernier s'alarme dans les termes suivants : "Il faut avoir le courage de regarder l'amère vérité en face. Le parti est malade. Le parti frissonne de fièvre... [au point où Lénine envisage] une scission inéluctable du parti, si ce dernier n'est pas assez sain et assez fort pour se guérir rapidement et radicalement" (La crise du parti, janvier 1921).

Tout le monde s'accordera aussi, y compris les militants du CCI actuel, nous l'espérons, pour reconnaître que la situation de crise du CCI à l'été 2001 ne peut être comparée, en terme de gravité, d'urgence, de "panique", de conséquences immédiates et historiques, à celle du parti bolchevik en 1921 juste avant son 10e congrès. Dans ces conditions de crise autrement plus graves, quelle est l'attitude et l'intervention de Lénine ? Quelle méthode préconise-t-il ? La confiance par principe ? Le secret des questions et des divergences ? La non-publication des documents ? Des désaccords ? Le refus de les connaître ? De les étudier ? De les débattre ? Que défend-il vis-à-vis de Trotsky, de Boukharine et Preobrajenski, de Chliapnikov, de Sapronov... ? Qu'ils sont mus par des sentiments et des ambitions personnels ? "Claniques" ? Leur adresse-t-il des condamnations personnelles alors qu'il leur adresse des critiques - politiques - très virulentes et "directes" ? Des sanctions ? L'opprobre des militants ?

"Que faut-il faire pour obtenir la guérison la plus rapide possible et la plus sûre ? Il faut que tous les membres du parti se mettent à étudier avec un absolu sang-froid et la plus grande attention 1) le fond des divergences, 2) l'évolution de la lutte dans le parti. L'étude de l'un et de l'autre est indispensable, car le fond même des divergences se développe, s'éclaircit, se concrétise (et bien souvent même se modifie) au cours de la lutte, qui, en passant par différentes phases, nous révèle toujours, à chaque phase, la composition et l'importance différentes des effectifs, les positions différentes dans la lutte, etc. Il faut étudier l'un et l'autre, sans manquer de réclamer les documents les plus précis, imprimés et pouvant être contrôlés sous tous les aspects. Celui qui croit les gens sur parole, est un imbécile fini dont on ne peut rien espérer. Si les documents font défaut, il faut interroger les témoins des deux ou des différentes parties, il faut absolument un “interrogatoire serré”, et en présence de témoins" (Lénine, La crise du parti, 19 janvier 1921).

L'Epilogue de l'Historique du SI montre que la politique du liquidationnisme durant l'été et l'automne 2001 a été à l'exact opposé de celle de Lénine de 1921, le Lénine qui va pourtant préconiser l'interdiction des fractions au sein du parti lors de son 10e congrès. Mais nous l'avons déjà dit, les méthodes du CCI actuel ne sont pas celles de Lénine, pas même "celles", exceptionnelles, du 10e congrès du parti russe dû à l'isolement dramatique de la révolution en Russie et à son épuisement extrême. Elles sont celles du "Léninisme" de Zinoviev et Staline après la mort de Lénine, celles de la bolchevisation et du cours opportuniste.

Comment, dans d'autres circonstances historiques moins dramatiques qu'en 1921, mais toujours beaucoup plus difficiles que celles que le CCI connaît, et connaissait en 2001, comment donc le Lénine de 1904, celui d'Un pas en avant, deux pas en arrière, se prononce-t-il sur ces questions ? Et surtout quelle méthode et quels principes organisationnels met-il en avant ? Continuons à comparer sa méthode avec celle du CCI actuel depuis 2001.

La substitution du congrès comme organe souverain par la CI.

Fallait-il laisser le congrès du CCI et l'organisation dans l'ignorance du combat politique au sein du SI et de la nouvelle orientation politique mise en avant par la CI et avalisée par le BI ? Voilà ce qu'en dit le CCI actuel :

"Après la lecture de la présentation, le camarade Juan a fait une intervention donnant des informations sur les réunions du BI que celui-ci avait décidé de ne pas communiquer pour le moment à l'ensemble de l'organisation (...). Il s'agit là d'une remise en cause caractérisée de nos principes de centralisation et d'un manquement très grave à la discipline organisationnelle. En conséquence, le SE condamne le comportement totalement irresponsable du camarade Juan" (Résolution de la CE adoptée le 19 mai 2001, cf. l'Epilogue).

"Le camarade Juan, en violation consciente de la décision du BI de ne pas aborder certains éléments de la situation au sein de l'organe central pour le moment, décide délibérément, rompant la discipline organisationnelle, d'informer la section de Paris..." (rapport d'activités adopté en septembre 2001, souligné par nous).

Cette résolution de sanction, la première qui ouvre la voie à une série illimitée, s'appuie sur la décision du BI de ne pas communiquer à l'ensemble de Courant, y compris à son congrès, un rapport qui engage pourtant l'ensemble de l'organisation dans une orientation complètement opposée à celle que le congrès a votée. C'est elle, et la décision du BI, qui est "une remise en cause caractérisée de nos principes de centralisation" au niveau de la lettre et encore plus au niveau de l'esprit, des statuts du CCI et des leçons du mouvement ouvrier. Qu'en dit Lénine ?

"Le congrès est l'instance suprême du Parti”. Donc celui-là transgresse la discipline du Parti et le règlement du congrès qui, d'une façon ou d'une autre, empêche un délégué de s'adresser directement au congrès sur toutes les questions de la vie du Parti, sans réserve, ni exception [ch. L'importance des groupements au congrès] (...). A l'époque du rétablissement de l'unité véritable du Parti et de la dissolution, dans cette unité, des cercles qui ont fait leur temps, ce sommet est nécessairement le congrès du Parti, organisme suprême de ce dernier (...) Il en fait le sommet jusqu'au congrès suivant " [ch. La nouvelle Iskra, l'opportunisme en matière d'organisation].

En conséquence, fidèles aux principes de notre organisation, nous avons rejeté et nous continuons à rejeter cette "nouvelle" et fausse, du point de vue communiste, discipline. Entre la "discipline" qui rompt avec un principe fondamental, et qui de fait n'est plus la discipline prolétarienne mais une "nouvelle" discipline, et la défense des principes, les communistes choisissent la défense des principes. Et le seul moyen de trancher la question, en dehors du rapport de forces physiques tel que l'a imposé la faction liquidationniste, est le débat et la confrontation des positions comme le défendait Lénine en 1921 et comme il le défendait aussi en 1904. "L'esprit de cercle et le défaut de maturité politique frappant, qui ne peuvent supporter le vent frais d'un débat public, apparaissent ici en toute netteté (...). L'individualisme intellectuel et l'esprit de cercle [il s'agit dans le cas du CCI de la faction familiale liquidationniste] se sont heurtés à l'exigence d'une intervention publique devant le Parti" [ch. Ceux qui ont souffert d'être faussement accusés d'être opportunistes].

L'interdiction de l'usage des notes de réunion

Une des premières accusations graves qui a motivé par la suite des suspensions à répétition, a été la question de l'usage des notes de réunion. D'une part, nous avons été accusés d'être des voleurs, bien avant notre exclusion "officielle" de 2003, et bien avant la question des cotisations et des adresses, car nous avions gardé notre exemplaire des notes du SI. Nous refusions de le rendre et avions l'intention de nous en servir en interne pour développer et avancer notre explication de la crise du CCI "documents à l'appui". Puis, il nous a été interdit de prendre des notes des réunions auxquelles nous participions, en particulier lorsque nous étions convoqués par la Commission d'Investigation. Et devant notre refus de céder sur ce point, nous avons été accusés de faire du chantage. "Le mouvement révolutionnaire n'a jamais vu une telle menace de publication de documents internes" (rapport d'activités de janvier 2002). Pour le liquidationnisme, il était hors de question de mettre à la disposition de tous les militants les notes du SI, ni même notre Historique, en discussion.

Voilà comment Lénine, dans Un pas en avant, deux pas en arrière, dans des conditions de répression et de clandestinité sans commune mesure avec celles que vivait en 2001, et continue aujourd'hui à vivre le CCI, considère cette question et comment il répond à nos liquidationnistes d'aujourd'hui :

"Quant aux procès-verbaux du congrès du Parti, la négligence vraiment imméritée dont ils sont l'objet ne peut provenir que de ce que nos discussions sont envenimées par de vaines querelles, et peut-être encore de ce que ces procès-verbaux contiennent trop de dures vérités. Les procès-verbaux du congrès offrent l'image de la situation véritable dans notre Parti, image unique en son genre, incomparable par son exactitude, sa plénitude, sa diversité, sa richesse et son authenticité, - une image des conceptions, de l'état d’esprit et des plans, tracée par les participants mêmes du mouvement, une image reflétant les nuances politiques dans le Parti et montrant leur force relative, leurs corrélations et leur lutte. Les procès-verbaux du congrès du Parti, et eux seuls, nous montrent dans quelle mesure nous avons véritablement réussi à balayer tout ce qui restait des vieux liens, légués par l'esprit de cercle, et à leur substituer un seul grand lien, celui du Parti. Tout membre du Parti, désireux de participer consciemment à ses activités, est tenu d'étudier avec soin notre congrès du Parti. Je dis bien étudier, car la simple lecture du monceau de matériaux bruts, que renferment les procès-verbaux, est insuffisante pour donner une image du congrès. Ce n'est que par une étude minutieuse et personnelle que l'on peut (et que l'on doit) arriver à fondre en un tout les résumés succincts des discours, les extraits secs des débats, les petites controverses sur des questions secondaires (secondaires en apparence), reconstituer le visage vivant de chaque orateur marquant, à révéler avec précision la physionomie politique de chacun des groupés de délégués au congrès du Parti. L'auteur de ces lignes estimera que son travail n'aura pas été vain s'il réussit à donner au moins une impulsion à l'étude, vaste et personnelle, des procès-verbaux du congrès du Parti" [Préface de mai 1904, nous soulignons].

On peut constater que c'est la même méthode, la même vision, le même souci, le même principe, qui animent là encore Lénine en 1904 comme en 1921 : "Il faut étudier l'un et l'autre, sans manquer de réclamer les documents les plus précis, imprimés et pouvant être contrôlés sous tous les aspects". Lénine aurait-il manqué de confiance dans l'organisation et les organes centraux lui-aussi ?

Un siècle en avance, il répond à "l'argument" que la publication des débats internes, et donc des notes du congrès, pourrait servir les adversaires du parti, le "parasitisme" selon le CCI :

"Encore un mot sur les adversaires de la social-démocratie. Ils exultent et grimacent à la vue de nos discussions : évidemment, ils s'efforceront, pour les faire servir à leurs fins, de brandir tels passages de ma brochure consacrée aux défauts et aux lacunes de notre Parti. Les social-démocrates russes sont déjà suffisamment rompus aux batailles pour ne pas se laisser troubler par ces coups d'épingle, pour poursuivre, en dépit de tout, leur travail d'autocritique et continuer à dévoiler sans ménagement leurs propres lacunes qui seront comblées nécessairement et sans faute par la croissance du mouvement ouvrier. Que messieurs nos adversaires essaient donc de nous offrir, de la situation véritable de leurs propres “ partis ”, une image qui ressemblerait même de loin à celle que présentent les procès-verbaux de notre deuxième congrès ! [idem].

La confiance sans vérification

"Celui qui croit les gens sur parole, est un imbécile fini dont on ne peut rien espérer" (La crise du parti, 1921).

Enfin, une des principales fautes que nous aurions commises, aurait été notre refus de faire confiance par principe à la CI et notre volonté de discuter et réfuter son rapport d'investigation au moyen des notes de réunion, c'est-à-dire "documents à l'appui", contrairement au rapport présenté par la CI au congrès. Ce rapport qui s'intitule "Rapport intermédiaire..." parle de généralités sur les difficultés à construire l'organisation. La seule chose concrète, et contradictoire, qu'il mette en avant est la suivante : "Dans les parties de l'organisation où le clanisme était fort, notamment à Paris, l'essentiel a été surmonté (...). Dans la section Nord en général [Paris], dans le SI, le SE de RI, on constate une dynamique qui est allée d'un retour de l'esprit de cercle, de l'affinitaire, à un esprit de clan qui pousse à l'affrontement". Sans donner aucun élément de preuve, et alors que nous sommes un certain nombre à rejeter ce rapport, on introduit et on va faire voter le congrès, après avoir fait voter le BI, sur ce rapport qui engage inévitablement ceux qui l'adoptent et d'emblée leur interdit tout retour en arrière. D'ailleurs les rares qui reviendront par la suite sur des votes précipités seront traités, dans le meilleur des cas, de girouettes.

"Pour conclure, la délégation [la CI] promet de donner assez rapidement des conclusions beaucoup plus précises. Mais elle pense préférable, pour l'instant, [ce qui veut dire qu'elle a déjà des conclusions qu'elle ne donne pas car il faudrait les discuter ouvertement], de ne livrer que ces éléments [c'est-à-dire des réflexions générales et abstraites]. Elle en a d'autres qu'elle a encore besoin d'approfondir".

Comment, au nom de quoi, le congrès après le BI a-t-il voté ce rapport ? Au nom de la confiance par principe ! "Ce faisant la délégation demande au congrès de lui faire confiance...". Cela a été ensuite théorisé dans le rapport d'activités de septembre 2001 : "Cela doit être le souci de toute l'organisation de défendre la CI contre toutes les attaques qui remettent en question sa raison d'existence, sa démarche, ses déclarations [par principe, on ne peut être en désaccord avec sa raison d'être, sa démarche et ses conclusions sauf à porter une attaque !]. Etant réalistes, nous devons nous attendre à ce que “l'élément” qui est sous investigations se défende et attaque la CI [en toute logique avec ce qui précède, tout élément qui se défend, qu'il ait raison ou non, attaque la CI... et donc est, ou devient, coupable. Et nous pouvons rajouter que celui qui ne se défend pas... accepte les accusations et est aussi coupable. Kafkaïen. En conclusion...] l'organisation doit avoir confiance dans la méthode utilisée par la commission et les compétences de ses membres" (souligné dans le rapport). C'est-à-dire par principe et sans chercher à vérifier la validité de la méthode ! Voilà comment le CCI d'aujourd'hui pose la question de la "confiance"... Qu'en dit Lénine ?

"Il est déraisonnable dans la lutte politique de vouloir reproduire de mémoire les conversations, au lieu de fournir des informations, documents à l'appui" [ch. Ceux qui ont souffert d'être faussement accusés d'être opportunistes]. On se rappelle qu'il utilise exactement le même terme en 1921.

"Quand j'étais uniquement membre d'un cercle, du collège des six rédacteurs ou de l'organisation de l'Iskra, j'avais le droit, afin de justifier, par exemple, mon refus de travailler avec X, d'invoquer seulement ma défiance incontrôlée, non motivée. Devenu membre du Parti, je n'ai pas le droit d'invoquer uniquement une vague défiance, car ce serait ouvrir toute grande la porte à toutes les lubies et à toutes les extravagances des anciens cercles; je suis obligé de motiver ma “ confiance ” ou ma “ défiance ” par un argument formel, c'est-à-dire de me référer à telle ou telle disposition formellement établie de notre programme, de notre tactique, de nos statuts. Mon devoir est de ne plus me borner à un “ je fais confiance ” ou “ je ne fais pas confiance ” incontrôlé, mais de reconnaître que je suis comptable de mes décisions, et qu'une fraction quelconque du Parti l'est des siennes, devant l'ensemble du Parti; je dois suivre la voie formellement prescrite pour exprimer ma “ défiance ”, pour faire triompher les idées et les désirs qui découlent de cette défiance. De la “ confiance " incontrôlée, propre aux cercles, nous nous sommes élevés à une conception de parti qui réclame l'observation de formes strictes et de motifs déterminés pour exprimer et vérifier la confiance" [ch. La nouvelle Iskra, l'opportunisme en matière d'organisation].

Voici qui devrait suffire à déjouer le hold-up - car ce coup-ci il s'agit bien d'un vol, d'une escroquerie éhontée - du liquidationnisme vis-à-vis du parti bolchevik et Lénine. Mais au-delà du CCI, nous invitons le lecteur à ne pas se contenter simplement de la lettre des citations que nous publions, même si elles sont déjà en soi suffisantes pour dénoncer les méthodes utilisées par notre organisation. Il faut s'attacher surtout à "l'esprit" qui les anime, car derrière se cachent la compréhension, la méthode et les principes du marxisme, non seulement en matière d'organisation, non seulement sur la question du parti, mais aussi sur la lutte des classes, sur la classe ouvrière comme classe révolutionnaire.

En attendant, nous disons aux liquidationnistes d'aujourd'hui la même chose qu'aux liquidationnistes et bolchevisateurs d'hier, qu'à Zinoviev et Staline  : Bas les pattes devant Lénine ! Car que peut-il y avoir de commun entre Que faire ? et Un pas en avant, deux pas en arrière d'une part, et le Témoignage de Peter à la Commission d'investigation et l'insipide et inepte Texte d'Orientation sur la confiance - pour ne citer que ces deux "avancées théoriques" - d'autre part ? Sinon un fossé, un fossé de classe, celui-là même qui sépare à jamais le prolétariat et la petite-bourgeoisie...

Qu'ils gardent la psychologie et qu'ils laissent Lénine tranquille. Nous leur laissons la psychologie sans dispute. Nous leur disputons Lénine qui ne veut pas d'eux.


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