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De nouvelles manifestations de provocation des OC contre la Fraction

Le 20/10/2001 se tenait, à Paris, une réunion du SI mensuel où étaient présents tous les membres de notre fraction. Avant même que ne s'ouvre la réunion, le camarade Bruno, membre du SI et du SE de RI, accusait, à haute voix et devant l'ensemble des membres du CCI présents (donc avec la volonté manifeste de prendre tout le monde à témoin), la camarade Aglaé, membre de la Fraction, de "sabotage délibéré" du travail de l'organisation aux motifs :

- qu'elle n'eût, selon lui, pas fait le nécessaire auprès des NMPP pour obtenir le code barre du journal RI de novembre ;

- qu'elle ne s'était pas occupée de répondre aux courriers parvenus au mois d'août à la BP de RI.

Or, il s'avère que :

- la camarade Aglaé avait déjà pris contact avec les NMPP, que le nécessaire avait bien été fait et que le code barre de novembre avait bien été envoyé, réceptionné et remis par les soins du camarade Olivier (alors en charge de la BP), dans la boîte à lettres du camarade Sven en temps utiles.

- la camarade Aglaé, qui était en vacances fin août-début septembre (vacances dont elle avait informé le SE), ne pouvait, de ce fait, s'occuper de répondre aux lettres reçues pendant cette période. De plus, à son retour, elle était démise de ses responsabilités au sein du SE. La lettre du 21/09 qu'elle a envoyée au SE témoigne de son souci des intérêts de l'organisation et de sa volonté de les défendre malgré les difficultés qui sont faites à son militantisme. Elle y dit notamment : "Vous voudrez bien m'indiquer les modalités à suivre concernant les responsabilités dont j'avais la charge au sein du SE –courrier extérieur, gestion du fichier des abonnés, enveloppes pour la presse, liens avec l'imprimeur et les NMPP, réception de la presse chez l'imprimeur, CR des ventes de l'administration, gestion des disquettes SE-CE, etc…".

A ce jour, aucune disposition concrète n'a été officiellement transmise à la camarade, sauf la demande faite par le SE au téléphone à son domicile le 12/10, de lui rendre immédiatement le fichier des abonnés ; la camarade s'était exécutée aussitôt après l'appel téléphonique, en allant déposer le fichier et les archives SE et CO dont elle était en possession, à la réunion du SE du 12/10.

Au cours de cette même réunion du SI mensuel, et dans les mêmes circonstances, c’est-à-dire devant tous les camarades présents avant même que la réunion ne commence, la camarade Sarah, également membre de la Fraction, était "sollicitée" pour écrire un article dans le journal, sans plus de précision ni sur les axes ni sur les échéances de remise de cet article au CR. Dans ce contexte, la camarade Sarah a répondu que, dans l'immédiat, elle n'était pas en mesure de donner une réponse définitive. Ceci était tout de suite interprété par le même camarade Bruno, comme une "non-réponse" (ou plutôt "un refus de répondre", ce qui laissait entendre qu'il pouvait s'agir, de la part de la camarade, d'un refus injustifié d'accomplir cette tâche, pour ne pas dire d'un acte de sabotage du travail de l'organisation).

Dans la soirée même, la camarade Sarah, après avoir réglé ses problèmes de famille, contactait un camarade du CR pour faire part de sa disponibilité et s'engageait à rédiger cet article.

Nous tenons ici à attirer l'attention de tous les militants du CCI sur ce type de politique qui consiste à porter des accusations gratuites, sans fondement et sans preuve contre d'autres membres du CCI, ou à mettre en doute leur volonté militante, sous prétexte qu'ils sont ou démissionnaires, ou en congé militant, ou, pire encore, membres de la Fraction.

Nous mettons en garde aussi le CCI contre toute tentative de faire porter sur les minoritaires, la responsabilité des difficultés dans la réalisation des tâches de l’organisation, difficultés qui sont le produit direct de la politique menée depuis le Congrès par les OC. La Fraction, aujourd’hui, fait sienne la proposition faite par les camarades Juan, Michel et Olivier au BI lors du Congrès, de déplacer hors de Paris les OC, ou une partie d’entre eux, tel que le SI.

Dans les 2 exemples évoqués ci-dessus, nous sommes en présence d'une attitude non seulement injuste mais aussi provocatrice et inadmissible. Elle ne mérite qu'une seule réponse de la part de tous les militants : la plus ferme condamnation.

Le 22/10/2001


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