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Du fait de l'existence, en son sein, de divergences politiques et organisationnelles non résolues, la FICCI qui existait depuis 2001 s'est scindée en 2 parties :
Ce que nous sommes aujourd'hui est la continuité de ce que nous avons été jusque là ; voilà pourquoi nous reprenons à notre compte le "Qui sommes-nous" de la FICCI que nous reproduisons ci-dessous.
Une nouvelle et dramatique crise a, depuis 2001, secoué, voire détruit, le CCI, l'une des principales organisations du milieu politique prolétarien international.
Celle-ci se manifeste :
à travers la politique liquidatrice que mène la nouvelle direction, notamment (mais pas seulement) sur le plan organisationnel : refus de tout débat et étouffement des divergences politiques par le dénigrement, par le mensonge ainsi que par la multiplication de mesures disciplinaires contre ceux qui les expriment, allant jusqu'à leur exclusion (une charrette d'une dizaine d'exclusions a été décidée au printemps 2002, ce qui ne s'était jamais vu dans le CCI ; et, pour la plupart, ce sont des " vieux " militants, et même des " fondateurs ", qui étaient à des postes de responsabilité). Cette politique est à rapprocher, pour l'essentiel, de la catastrophique " bolchévisation " qu'ont subi l'IC et tous les PC dans la 2ème moitié des années 1920 ;
à travers la formation de notre fraction interne, en octobre 2001 et le combat qu'elle mène, depuis, pour contrer cette politique liquidatrice et tenter d'enrayer le processus de dégénérescence dans lequel est engagée cette organisation, processus dont l'aboutissement ne peut être que la perte pure et simple du CCI pour la classe ouvrière.
Ce combat, notre fraction l'a mené notamment à travers la publication d'un bulletin " interne " (une dizaine de numéros) adressé aux seuls militants du CCI et cela globalement jusqu'à notre exclusion de l'organisation. Depuis, les numéros qui ont suivi, nous les avons adressées et ouverts aux groupes politiques et éléments, fidèles au communisme et à l'internationalisme prolétarien, qui se revendiquent des Gauches communistes des années 1920 et 1930, tout particulièrement de la Gauche dite " italienne ".
Notre bulletin se veut un outil de réflexion et d'impulsion du débat au sein de ce milieu politique prolétarien afin, bien sur, de faire le bilan politique de la crise qui touche le CCI aujourd'hui et d'en tirer le maximum de leçons, mais aussi et surtout pour dégager des perspectives de regroupement des forces révolutionnaires en vue de la constitution du futur parti du prolétariat.
Le site que nous avons ouvert est un outil supplémentaire que nous mettons à disposition, dans le même esprit et avec les mêmes objectifs.
Notre fraction est la véritable continuatrice du CCI car elle reste fidèle à ses principes et positions fondamentales qui sont aujourd'hui piétinés et liquidés par le CCI " officiel ". Elle mettra à disposition de tous, ses réflexions et elle essaiera de développer la discussion la plus ouverte possible parmi les révolutionnaires. Elle continuera ainsi à défendre sa plateforme et les statuts du CCI, tels qu'ils ont existé depuis sa fondation jusqu'à l'ouverture de cette dernière crise, ainsi que ses analyses fondamentales.
Elle n'a donc, en tant que fraction, aucunement l'intention de fonder une nouvelle organisation politique qui ne mènerait qu'à augmenter encore la dispersion des forces révolutionnaires actuelles. Au contraire, son but essentiel est de participer au rapprochement de ces dernières et même à leur regroupement. Au delà du combat contre la dégénérescence du CCI qui doit, pour le moins, nous permettre de faire le bilan politique le plus complet, c'est le rôle que nous voulons donner à notre bulletin et à ce site web.
7 juillet 2002