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A propos de la Résolution cachée du 16e congrès du CCI (2005)
Les liquidateurs du CCI et leurs pratiques honteuses et destructrices :
Ils persistent !

Suite à la publication dans notre bulletin 6 des extraits de la Résolution du CCI de 2005 qui appelait à la destruction du BIPR, le CCI a été contraint de répondre publiquement sur son forum internet.

Cette "mise au point" de ceux qui liquident le CCI et veulent en faire autant avec la Gauche communiste - ils ne s'en cachent plus - est digne de la politicaillerie, des manoeuvres et de l'état d'esprit propres au gauchisme le plus crasse. Et qui s'éloigne de plus en plus de l'esprit prolétarien et de la "culture du débat" entre communistes face à leur classe ! Elle s'ingénie à noyer le poisson - les attaques et la destruction du BIPR - dans un pseudo argumentaire sur le fait que la résolution n'était pas secrète car il suffisait de relever qu'ils avaient écrit au BIPR en 2004 pour lui "intimer l'ordre" de rompre toute relation avec... la Fraction interne du CCI ; et de lire la résolution sur la situation internationale de ce 16e congrès dans laquelle ils affirmaient que le CCI était devenu "le squelette du futur parti"1, pour en déduire que la disparition et la destruction du BIPR étaient devenues des objectifs à souhaiter et à atteindre...

Quelle hypocrisie2 ! Quelle honte aussi ! Nous mettons au défi la faction liquidationniste du CCI de publier cette résolution dans son intégralité - ne serait-ce pas là la meilleure des réponses ? Mais surtout, quelle trahison de tous les principes communistes ! Car il ne s'agit pas là - la destruction d'une organisation politique du prolétariat - d'une question d'ordre secondaire. Une telle orientation qui rompt à 100% avec l'orientation adoptée par le CCI depuis son origine - tant vis-à-vis du BIPR que vis-à-vis du camp prolétarien en général - est une orientation fondamentale qui détermine toute l'activité de l'organisation vis-à-vis du "Milieu Politique Prolétarien". Comment peut-on adopter une résolution d'une telle importance et ne jamais l'évoquer ? Faire comme si elle n'existait pas ? N'est-ce pas là une pratique des plus hypocrites, digne des gauchistes ?

Car enfin, si subitement, une des rares organisations de la Gauche Communiste, fruit de décennies de combat et de sacrifices de notre classe, est devenue un obstacle pour la lutte historique du prolétariat, comment ne pas poser le problème publiquement ? Comment ne pas en alerter tout le prolétariat ? Comment ne pas appeler les ouvriers et éléments révolutionnaires qui en sont proches à s'en éloigner au plus vite ? Comment ne pas appeler ses militants à réagir et à la quitter s'ils veulent rester des combattants du prolétariat ? La première responsabilité pour les communistes lorsqu'ils avancent une orientation et une réflexion sur une question politique d'une telle importance est de rendre celle-ci publique, de la présenter au prolétariat dans son ensemble. Voilà l'attitude qu'a toujours mise en avant et en pratique le mouvement communiste. Voilà l'attitude et la pratique qu'a toujours défendues notre CCI avant qu'il ne soit pris en otage et entrainé dans une dérive opportuniste néfaste par une "faction liquidatrice".

C'est dans ce sens que jusqu'au bout nous lutterons contre l'opportunisme. C'est dans ce sens que jusqu'au bout nous ferons la lumière et nous dénoncerons ses méthodes, ses mensonges et son hypocrisie. Et nous appelons tous les communistes - les organisations et les éléments de la Gauche Communiste, sans oublier les militants-mêmes du CCI - à nous rejoindre dans ce combat.

La FGCI, 24 octobre 2011.


Notes:

1. Le dernier congrès du CCI a critiqué et rejeté cette formulation pourtant adoptée par le congrès de 2005. Pourquoi ? Comment ? A l'issue de quel débat ? On n'en saura rien. Voilà une pratique, en rupture avec toute l'expérience du CCI, introduite par les liquidateurs lors de la crise organisationnelle de 2001, qui permet les changements brusques de positions tout comme leur trahison sans avoir de compte à rendre à quiconque et surtout pas au prolétariat.

2. Tout lecteur pourra en juger en relevant l'utilisation du "conditionnel-futur" pour les verbes et du "si" dans la citation de leur lettre de 2004 au BIPR qu'il cite : "si le BIPR persiste dans la politique du mensonge, de la calomnie et, pire encore du "laisser dire" et du silence complice devant les agissements des groupuscules dont c’est la marque de fabrique et la raison d’exister, tels le 'Circulo' et la FICCI (…) alors il fera la preuve qu’il est devenu lui aussi un obstacle à la prise de conscience du prolétariat (…) il sera préférable que le BIPR disparaisse et 'notre but sera de tout faire pour pousser à sa disparition'". D'une lettre publique au "conditionnel-futur" à une résolution cachée utilisant le présent - "Outre le BIPR, les autres groupes du milieu prolétarien ne sont plus capables de contribuer positivement au futur parti de classe, la priorité de notre intervention n’est plus de les aider à y contribuer… » ; « Il faut être conséquent : si on dit que les groupes du milieu politique prolétarien ont une attitude destructrice, il faut les discréditer politiquement" -, s'exprime toute la dimension de "faux-culs" des liquidationnistes du CCI actuel.


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