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Le mouvement de luttes qui vient de se dérouler en France est une nouvelle expérience marquante de la lutte des classes dans ce pays. Durant des semaines, de février à avril, des millions de manifestants ont défilé dans les rues à plusieurs reprises, étudiants, lycéens, salariés du secteur privé comme public, retraités, chômeurs ; des dizaines de milliers d'étudiants ont fait grève et tenu des assemblées quotidiennes massives ; et des centaines de milliers de travailleurs du public comme du privé ont, par trois fois, fait grève une journée. Tous s'opposaient à la mise en place d'un nouveau contrat de travail spécifique aux moins de 26 ans, le CPE (Contrat Premier Embauche), qui constituait une attaque non seulement contre les "jeunes", non seulement, à travers l'accentuation de la précarisation de ces derniers, contre leurs "parents et familles", mais tout simplement et directement contre l'ensemble de la classe ouvrière. Avec l'aggravation terrible et immédiate de la précarité sur cette catégorie du prolétariat, le CPE constituait une nouvelle étape d'une remise en cause complète du contrat de travail classique (CDI) à "durée indéterminée" et un élément supplémentaire direct de baisse des salaires pour tous.
Cet épisode de la lutte des classes prend d'autant plus d'ampleur qu'il s'est déroulé dans un contexte historique et international de renouveau des luttes ouvrières. Depuis les luttes de 2001 en Argentine jusqu'à la grève des métros et des bus de New-York en décembre 2005 (cf. présentation de ce bulletin), le prolétariat international reprend de plus en plus, et partout, le chemin de la lutte pour la défense de ses conditions de travail et de vie qui sont violemment et frontalement attaquées. Et "la lutte contre le CPE" s'est développée au moment même où des grèves et manifestations massives se déroulaient en Allemagne, particulièrement en mars, où les travailleurs de certains services publics se voyaient imposer une augmentation du temps de travail sans augmentation de salaire tout comme en Grande-Bretagne où une nouvelle réforme des retraites fait reculer l'âge du départ dans une partie des services publics. Le jour même de la manifestation française du 28 mars, un million de travailleurs britanniques faisaient grève et manifestaient.
Bien que les étudiants des universités - ne participant pas directement à la production capitaliste - aient été la pointe la plus avancée et la plus dynamique de la lutte contre le CPE, celle-ci fait partie des luttes de la classe ouvrière. Toute la classe ouvrière s'est rapidement sentie concernée par cette attaque du gouvernement et solidaire de la riposte des "jeunes". La capacité des étudiants à se battre sur le terrain de classe, contre le CPE (1), c'est-à-dire comme prolétaires, leur volonté, même minoritaire, d'appeler à la participation de tous les salariés à rejoindre leur combat indiquent bien le caractère classiste de ce mouvement. La ligne d'affrontement politique et de classe, lors de ce mouvement, s'est située au niveau de la nécessité d'élargir la lutte aux secteurs salariés et particulièrement au niveau de leur entrée en grève massive aux côtés des étudiants.
Cette dynamique de classe a été favorisée par le fait, "sociologique", que la grande majorité des étudiants des universités "publiques" françaises sont aujourd'hui des enfants de prolétaires dont une partie aurait déjà abandonné les bancs des facultés s'ils avaient trouvé un travail et qui, malgré les diplômes qu'ils obtiendront, ne trouveront à s'employer, difficilement et tardivement, que comme prolétaire et à des conditions de misère. La majorité des enfants de familles bourgeoises ne va plus à l'université (sauf carrière spécifique) ; ils vont, pour la plupart, dans les "grandes écoles" où les attendent d'autres carrières et d'autres emplois.
Dès son déclenchement, le mouvement, par sa nature profonde et sa combativité, détenait en lui des potentialités importantes pouvant s'exprimer à travers un mouvement massif et général de la classe ouvrière dans la mesure où celle-ci a de suite saisi le sens et l'ampleur de l'attaque qui était menée à travers le CPE et ressenti une solidarité immédiate avec les étudiants tout comme la nécessité d'une riposte d'ensemble.
La bourgeoisie, principalement par le biais des syndicats, a dû justement, durant toute cette période, s'employer pour contenir les expressions de combativité et la volonté de lutte qui tendaient à apparaître dans l'ensemble de la classe. Tous les syndicats ont oublié leurs "querelles", leurs "divisions" et ont unis leurs forces pour cela. Ils ont utilisé, comme ils savent le faire, l'arme des Journées d'action au cours desquels des grèves et des manifestations - massives mais parfaitement contrôlées (2) - avaient lieu. Le fait qu'ils aient dû en organiser plusieurs exprime la force de la pression exercée par la classe ouvrière durant plusieurs semaines. Mais ces journées dites d'action ont servi de défouloir à la combativité montante et à la volonté de solidarité de l'ensemble du prolétariat. En les organisant et les planifiant dans le temps, tout en évitant soigneusement toute expression ouverte de lutte ou de grève dans les entreprises, ils ont fait de ces moments une fin en soi, chaque journée suivante devant faire au moins aussi bien que la précédente sous peine de marquer "le recul et la fin du mouvement". Ils ont ainsi réussi à focaliser toute l'attention de la classe ouvrière sur la "réussite" de ses seules journées, la détournant de toute initiative qui lui serait propre, en particulier d'une véritable extension du mouvement qu'elle aurait assumée et prise en charge elle-même. Présentées faussement comme la réalisation de l'extension, les ouvriers n'avaient finalement le choix, lors de ces journées, que de défiler en cortège derrière les syndicats, séparés des cortèges étudiants - eux-mêmes entourés de service d'ordre empêchant toute intrusion sous prétexte de défense contre les voyous et les casseurs -, ou bien d'accompagner individuellement les parties où défilaient les étudiants. Ces journées ont réussi ainsi à priver l'ensemble de la classe ouvrière de toute perspective réelle d'extension et d'unification du combat.
Malgré cette maîtrise générale des syndicats et de la bourgeoisie, la force de la combativité a néanmoins débouché sur l'abandon et le retrait par le gouvernement du CPE. Cependant la grande majorité des ouvriers et une partie significative des étudiants sont conscients que le CPE n'était qu'un maillon d'une attaque qui a déjà commencé et qui va s'accentuer encore. Le sentiment de "victoire", quand il existe, reste très limité.
La faiblesse principale du mouvement, et l'enjeu politique du combat de classe, a été le fait que la classe ouvrière salariée, sa partie la plus déterminante, n'a pas rejoint les étudiants dans la grève ouverte, massive, reconductible. Elle n'a pu ainsi prendre la tête de la lutte et lui donner une autre dimension même si elle a participé massivement aux manifestations de rue derrière les syndicats.
Ainsi, les perspectives de ce combat se sont rapidement épuisées malgré la combativité générale existante et les syndicats ont pu maîtriser sans aucune réelle difficulté cette lutte. Le retrait du CPE par le gouvernement est venu apporter du crédit à la mystification que les syndicats unis sont une garantie de succès. Et, pour couronner le tout, nous avons pu assister à une recrédibilisation des partis de gauche, en particulier du Parti socialiste - qui ne pouvait se présenter comme tel dans les manifestations de rue il y a encore quelques semaines sans être sifflé, voire carrément expulsé ! - et à une vive relance de l'opposition mystificatrice entre la droite et la gauche, opposition derrière laquelle les ouvriers sont appelés à inscrire leur combat, avec, au bout, la perspective prétendument "salvatrice" de... l'élection présidentielle de 2007.
Les faiblesses de cette lutte s'expriment clairement dans le fait que ses moments significatifs ont été les Journées d'action organisées et planifiées par les syndicats. A aucun moment, le "timing" de ces journées d'action ne sera ni réellement contesté, ni encore moins bousculé ou fragilisé.
Dès le mois de février, des universités se mettent en grève les unes après les autres suite à l'adoption par les députés du CPE. Déjà, lors de la journée d'action du 7 février, des centaines de milliers de manifestants, pour une moitié d'étudiants et pour l'autre de salariés, défilent dans les rues de toutes les grandes villes du pays. Si dès lors, et au milieu de différentes vacances scolaires selon les régions, le mouvement suscite une grande sympathie parmi les travailleurs, c'est réellement au début de mars que la grève des étudiants s'impose au centre de la situation sociale en France et qu'elle interpelle directement l'ensemble de la classe ouvrière. L'importante participation aux manifestations du 7 mars de tous les secteurs du prolétariat dont beaucoup sont en grève en est l'expression.
Jusqu'à la manifestation du samedi 18, existe une dynamique - certes très faible et qui s'exprime peu concrètement, comme par exemple avec l'envoi de délégations aux entreprises - parmi une minorité importante d'étudiants en grève à aller chercher l'extension auprès des ouvriers salariés. Cette orientation politique, qui malheureusement ne s'imposera pas dans les assemblées massives d'étudiants, est pourtant alors la seule perspective indispensable pour que la lutte ne reste pas isolée, cantonnée au milieu étudiant, pour qu'il y ait un véritable développement et une véritable unification du combat permettant d'imposer un rapport de force efficace à la classe dominante ; cette unification est alors réalisable, même si difficile, dans la mesure où l'ensemble du prolétariat français a les yeux tournés vers les étudiants et leurs revendications. Le nombre très important de participants de tous âges, salariés, chômeurs, retraités, aux côtés des étudiants dans les manifestations du 7 mars, en est l'expression. Lors de celle qui a lieu à Paris, les syndicats laissent les cortèges étudiants prendre la tête de la manifestation - ce qui n'était pas prévu au départ - et une partie de leurs mots d'ordre - une bonne moitié au moins - sont des "Appel à la grève générale" et des "Etudiants, salariés, chômeurs, précaires, retraités, tous ensemble". Ces slogans vont encore apparaître lors de la manifestation étudiante et lycéenne du 16 mars à Paris au cours de laquelle commencent à intervenir des groupes de jeunes, peu nombreux mais "organisés" en bande, qui se lancent dans des violences gratuites et s'attaquent même aux manifestants isolés et les volent. Ce jour-là, il y a plus de 500 000 manifestants dans toute la France malgré le fait que les syndicats n'ont pas appelé directement à la grève. Cependant ils ont déposé des préavis qui "permettent" légalement de faire grève, mais comme un acte individuel, pour aller à la manifestation.
Lors des manifestations du samedi 18 mars qui voit plus d'un million de manifestants de "tous âges", ces mots d'ordre d'extension et d'unification ont quasiment disparu des cortèges étudiants. Par contre, le Parti socialiste réapparaît et est accepté avec ses propres banderoles, pour la première fois depuis longtemps, dans la manifestation. Cette manifestation du 18 mars manifeste encore plus la grande maîtrise de l'ensemble de la bourgeoisie, en l'occurrence de ses forces syndicales et de gauche, qui peut se permettre non seulement d'accepter sans s'y opposer, sans la freiner aucunement, une manifestation d'une telle ampleur, mais même de l'organiser complètement. D'autant que les syndicats réussissent à saboter, sans difficulté, toute possibilité d'extension de la grève dans les entreprises en freinant et en isolant toute volonté d'arrêt de travail et d'unité réelle, dans la lutte ouverte, avec les étudiants.
Le 18 mars enterre définitivement toute possibilité de développement réel, d'extension, d'unification de la lutte. Et cela non pas tant malgré la combativité qui se manifeste par le nombre impressionnant de manifestants, au moins un million ce jour-là, mais au contraire par l'utilisation de cette imposante participation par les syndicats pour noyer définitivement dans cette masse les fractions les plus déterminées et les plus conscientes de la nécessité d'une véritable extension et d'un véritable relais de la grève dans les entreprises, parmi les secteurs forts, ceux du coeur de la classe ouvrière. En fait, les minorités d'étudiants - qui n'ont pas réussi à imposer réellement, concrètement et de manière significative, aux assemblées de grévistes cette orientation - sont submergés, étouffés, par le nombre et tombent sans doute pour la plupart dans l'illusion de la fausse extension réalisée au cours de ces manifestations massives. Les manifestations du 18 mars en sont la claire expression.
Ces illusions s'imposent d'autant plus aux étudiants et aux lycéens qu'ils représentent, de par leur place dans la société, une fraction particulièrement faible du prolétariat, et cela tant au niveau de l'expérience que de la conscience de classe (ce qui n'enlève rien à leur enthousiasme et à leur grande capacité de mobilisation). Ils sont très sensibles à l'idéologie bourgeoise, spécialement à sa variante "démocratique", et encore pleins d'illusion vis-à-vis du capitalisme malgré l'horizon totalement bouché qui se présente devant eux.
Ces faiblesses que la bourgeoisie exploite ne suffisent pas à casser la mobilisation comme le prouvent les 3 millions de manifestants dans les rues des 28 mars et 4 avril. Mais au cours de ces manifestations aucun élément politique, d'orientation, aucune initiative - qui aurait manifesté le moindre signe d'une opposition aux syndicats - n'apparaissent, au point que le syndicat FO se paie le luxe, sinon l'audace, d'en appeler à la "grève générale reconductible". C'est dire que la situation, à ce moment-là, ne présente plus aucun risque ni pour les syndicats, ni pour l'ensemble de la bourgeoisie.
Les ouvriers des entreprises, du privé comme du public, n'ont pas su exploiter cette situation provoquée par l'attaque du CPE pour s'engager massivement dans le combat et en prendre la direction, ce qui est de leur responsabilité. Ils ont laissé l'initiative aux syndicats qui, eux, comme d'habitude, ont stérilisé la généralisation du mouvement avec leurs journées-d'action-défouloirs. Quant aux étudiants les plus déterminés, politiquement isolés et noyés par les millions de manifestants qui suivent les mots d'ordre syndicaux, ils n'ont plus le choix qu'entre une fausse radicalisation du mouvement, des violences de fin de manifestations, des opérations-commandos de blocage des routes et de certaines entreprises, c'est-à-dire des actions de plus en plus minoritaires et impuissantes ; ou, au mieux, "réussir" exactement la même mobilisation, en terme de nombre de manifestants, ce qu'ils feront les 28 mars et 4 avril. Autant dire qu'il n'y a plus de perspective réelle du point de vue des intérêts de la classe et de sa lutte. Et cela jusqu'à l'arrêt du mouvement d'autant que la bourgeoisie française, de l'opposition de gauche à la majorité de droite, en passant par les dirigeants économiques et les grands patrons, est prête à lâcher le CPE estimant qu'il n'est qu'un élément d'une attaque plus générale, et que son maintien obstiné par le gouvernement risque d'handicaper fortement l'ensemble de l'offensive économique en cours contre la classe ouvrière.
Pour les travailleurs qui veulent se joindre au combat, le 18 mars ne leur laisse plus comme possibilité qu'une participation individuelle de "solidarité" qu'ils ne manqueront pas d'exprimer massivement jusqu'au 4 avril, mais qui ne présente pas de dynamique de grève et d'élargissement.
Finalement ce mouvement s'achève, certes avec un "recul" du gouvernement français qui retire le CPE (que cela affaiblisse ou non la fraction Chirac-Villepin en fin de règne n'a que peu d'importance pour la classe ouvrière), mais avec un avantage politique et idéologique considérable sur plusieurs plans, au bénéfice de la classe dominante et au détriment de l'ensemble de la classe ouvrière :
- le retrait du CPE est présenté comme une "victoire des jeunes", ce qui ne peut être qu'une illusion dangereuse pour la classe et surtout pour ses jeunes générations ;
- l'unité syndicale est mise en avant comme la garantie du succès pour faire reculer le gouvernement (avec, en parallèle, et destiné aux éléments pour lesquels la première leçon ne porte pas, les actions radicales de blocage, voire de violence minoritaire, qui sont présentées comme pouvant faire peur à la bourgeoisie et être efficaces) ;
- la gauche, qui s'est si "radicalement" opposée au CPE, "incarne" aujourd'hui une véritable alternative pour les élections de 2007 ; le Parti socialiste s'est refait une virginité, le jeu de la fausse opposition droite-gauche est relancé.
Par ailleurs, et en complément, la bourgeoisie française a su tirer profit de ce mouvement, en particulier de sa mise en avant des violences de fin de manifestation ainsi que de cette partie des jeunes de banlieue qui cèdent à la violence et à la pratique de racket des manifestants, pour renforcer de manière significative l'illusion du caractère soi-disant démocratique et pacifiste de l'Etat républicain. Le ministre de l'intérieur, le véritable leader de la droite aujourd'hui, Sarkozy, amplement relayé par les télévisions, a su tirer partie aux plans idéologique et politique de la "retenue" et de la maîtrise de la police anti-émeutes, les CRS et les gendarmes mobiles, face aux violences minoritaires (que les préfectures savent si bien, pour le moins, manipuler). Non seulement, cette fraction de la bourgeoisie française a su faire preuve de sa capacité à gérer ce type de situation sociale tant sur le plan politique que répressif, mais en plus l'illusion sur le caractère démocratique de la République française a été renforcée avec cette police que l'on a présenté comme de bons père de famille qui "comprenaient" les manifestants et qui étaient là pour les protéger "des casseurs et des voyous" ! (3)
C'est un élément, certes secondaire, mais non négligeable de l'avancée politique qu'a pu réaliser la bourgeoisie française en cette occasion et qui enfonce encore un peu plus la mystification démocratique déjà si profondément ancrée dans les cerveaux des jeunes prolétaires.
La force et la combativité de cette lutte semble avoir fait reculer le gouvernement, à tout le moins sur le CPE. Mais le retrait de ce dernier ne doit pas faire illusion. Que ce soit ce gouvernement, ou celui qui succédera, que ce soit avec Villepin ou son successeur, demain ou après les élections, ce retrait n'empêchera pas l'attaque de se poursuivre. Cela, toute la classe ouvrière (y compris parmi les étudiants) le sait. De plus, la bourgeoisie a réussi à chevaucher ce mouvement de telle manière qu'elle est parvenue à réintroduire le jeu politique bourgeois droite-gauche en lieu et place de la confrontation entre classes. Un peu comme dans les années 1970 avec le Programme commun de la Gauche, PS/PC. Dans ce jeu, les ouvriers sont appelés à se ranger derrière la gauche, le PS et les autres (PC, Verts, etc) en vue des élections qui soi-disant pourraient améliorer leur situation. Bref, plutôt voter que lutter.
Il appartient donc tout spécialement aux minorités communistes d'être clairs sur les limites et les faiblesses de cette lutte afin d'en pouvoir dégager le maximum de leçons pour le prolétariat et pour leur propre intervention. Tout comme il est nécessaire que les communistes soient capables de comprendre et de présenter ce revers politique comme s'inscrivant dans un lent mais réel et profond resurgissement du combat ouvrier au niveau international.
En particulier, il est clair qu'une nouvelle génération de prolétaires vient de vivre en France sa première expérience de lutte. Ce n'est qu'en se considérant comme une partie de l'ensemble du prolétariat, qui plus est comme une de ses parties les moins expérimentées et en se rattachant à l'expérience historique de leur classe, en particulier avec les minorités politiques communistes, avec les groupes se revendiquant de la Gauche communiste que cette nouvelle génération pourra faire de cette expérience de lutte un jalon pour le renversement du capitalisme et pour l'avènement d'une société sans misère et sans guerre.
Avril 2006.
Notes:
1. Et même contre un autre contrat du même type s″adressant aux petites entreprises de moins de 20 salariés (CNE) et adopté récemment.
2 Les actions répétées des "casseurs", dont la presse bourgeoise s'est abondamment fait l'écho, n'ont jamais remis en cause ce contrôle, au contraire.
3. Comme on peut le voir dans ce même bulletin, le CCI actuel s'est associé à cette sordide campagne.
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