Dans la rubrique : le CCI d'hier et le CCI d'aujourd'hui...

Le CCI d'aujourd'hui :

"Mais contrairement à la période de 1968 à 1989, alors que l'issue de ces contradictions de classe ne pouvait être que la guerre ou la révolution, la nouvelle période [de la "Décomposition"] ouvre la voie à une troisième possibilité : la destruction de l'humanité" ("Résolution sur la situation internationale", Revue internationale 113, nous soulignons une fois de plus).

Et le CCI d'hier à son origine (1974) :

"Cette théorie de la bureaucratie (...) prétend que le dilemme historique ne se limite pas entre capitalisme et socialisme mais qu'il a surgi une troisième solution avec la classe (?) bureaucratique. (...) Nous rejetons catégoriquement toute théorie qui tende à faire croire que l'histoire offre une autre alternative au capitalisme que celle du socialisme..." ("Défense du caractère prolétarien d'octobre", 1965, Bulletin d'étude et de discussion de Révolution internationale n°4, janvier 1974, souligné par nous).

A quand une réponse politique sérieuse sur cette question développant cette révision de 3e voie ? Ou bien à quand un retrait public reconnaissant que ce fut une erreur grossière et un glissement révisionniste et opportuniste ? Encore une alternative à laquelle le liquidationnisme ne pourra échapper. Qu'il s'essaie à rester silencieux ou non. D'une manière ou d'une autre.

Les faits matériels, historiques, ne peuvent être ignorés. Et quoi de plus historique, quoi de plus matériel, qu'une résolution de congrès pour une organisation communiste ?