Une ultime mise au point

Un texte – « Le Parti communiste international à la remorque de la 'fraction' interne du CCI » - est depuis peu disponible sur le site du CCI et reproduit dans Revolution internationale 328 de novembre 2002. Ce texte est d'abord une attaque inqualifiable contre le PCI (Le Prolétaire) ; une attaque qui déborde de mépris vis-à-vis d'une organisation politique qui est, aujourd'hui, l'un des rares représentants du camp prolétarien ; une attaque qui sue le sectarisme le plus repoussant. Ce texte est également une nouvelle occasion, pour les liquidationnistes actuellement à la tête du CCI, de répandre des calomnies à l'égard de notre Fraction.

Nous avons jusqu'à maintenant répondu point par point à ce type de mensonges et, les lecteurs de notre bulletin peuvent s'en rendre compte, nous sommes toujours restés sur un terrain strictement politique. Par ailleurs, tout ce que nous avons écrit est basé sur des textes et notes écrites 'officielles' du CCI que nous sommes prêts à communiquer aux groupes ou militants sérieux qui en feront la demande. De notre part, nulle trace de ragots ou de calomnies mais un combat politique mené ouvertement et publiquement sur la base de faits vérifiables.

Ce que nous voulons relever à propos de ce texte c'est – au-delà de son vide politique affligeant et de sa mauvaise foi patente – la haine qui transparaît à toutes les lignes. De cette haine, la cause est aussi claire que lamentable à nos yeux.

Il faut d'abord savoir que ce texte est de la main de CG, alias Peter, ce que prouve le style et surtout la référence (plutôt fantaisiste)^[1] à une lamentable opération de 'récupération' menée sous sa direction. Ce même Peter est celui qui dirige le CCI et qui, après avoir exclu ou poussé dehors la plus grande partie des membres fondateurs du CCI, se prétend le seul véritable héritier de MC^[2].

Mais il faut aussi savoir que si Peter mène cette cabale haineuse contre notre camarade Jonas, c'est pour la raison bien simple que Louise (alias Avril), la militante à propos de laquelle Jonas a osé exprimer clairement des doutes, n'est autre que la 'compagne du chef'.

Le premier mensonge de Peter consiste d'ailleurs à prétendre que Jonas aurait 'accusé dans les couloirs' cette militante. C'est absolument faux ! ! !

C'est de façon très officielle, devant la commission officielle, « nommée » par l'organisation pour 'enquêter' sur certains comportements, que notre camarade a émis ses doutes^[3]. On peut ajouter à cela que le camarade Jonas n'était pas le seul (et de loin) à avoir des raisons de douter de cette militante ; là encore de nombreux documents écrits du CCI, que nous avons en notre possession, le montrent^[4].

Si Peter a pris Jonas comme tête de turc c'est aussi pour 'faire un exemple', en quelque sorte. Pour lancer un avertissement à tous ceux qui, dans le CCI (et sans doute plus largement), oseraient se poser ouvertement des questions sur Louise et ses comportements^[5].

Voilà la triviale explication de la haine que Peter voue à notre camarade Jonas et qu'il tente désespérément de faire partager.

Nous n'en dirons pas plus sur cet aspect peu ragoûtant de l'affaire, laissant bien volontiers ce terrain aux liquidateurs du CCI. Pour nous, cette page est tournée. Même si, bien sûr, nous sommes disposés, si nécessaire, à mettre sur la place publique (entendez : au sein du camp prolétarien) tout aspect de cette sinistre affaire. Encore une fois, nous sommes en possession de documents qui prouvent tout ce que nous avançons. Au-delà des aspects scabreux et des comportements personnels indignes, la vraie question qui nous occupe est de faire en sorte de sauver du désastre provoqué par les liquidateurs ce qui peut l'être encore du CCI et de son expérience historique.

La Fraction en a terminé avec les sordides batailles dans les égouts que les liquidationnistes cherchent et chercheront à nous imposer. C'est vers le renforcement du camp prolétarien et le débat ouvert en son sein que nous dirigeons nos forces.

Novembre 2002

Notes:

[1] Cette opération de 'récupération' a été menée sous la direction de Peter. Notre camarade Olivier avait lui-même proposé au CCI de venir récupérer des archives et documents qui encombraient sa cave. C'est une petite escouade qui est arrivée chez lui, pas particulièrement amicale ni fraternelle. Notre camarade Jonas qui prenait en note les propos des 'récupérateurs' a vu Peter se jeter sur lui pour lui voler ses notes comme le reconnaît aujourd'hui sans aucune équivoque l'article du CCI : "C'est après que l'un de nos camarades ait pris des mains de Jonas (sans même effleurer celui-ci) le bout de papier sur lequel il écrivait que Juan s'est violemment jeté sur notre militant" ( RI 328) . Nous prenons acte de cette auto-reconnaissance de l'agression commise par Peter sur Jonas qui vient confirmer nos propos d'alors et démentir, une fois de plus, les assertions des liquidateurs.
Précisons que Jonas est atteint d'une maladie grave et assez incapacitante et l'héroïque Peter/CG, en l'occurrence, a fait ainsi la preuve de son grand « courage » en se jetant sur lui alors qu'il avait le dos tourné et en essayant ensuite de s'enfuir lamentablement en courant dans le couloir de la cave...

[2] C'est dire, au passage, la conception qu'il se fait de l'organisation révolutionnaire. Nous avons, sur cette question aussi, un certain nombre de textes mis en discussion au sein du CCI et, curieusement (?) non publiés à ce jour.

[3] Il va sans dire que nous sommes en mesure de prouver ce que nous avançons puisque nous détenons les notes de cette rencontre entre Jonas et la commission en question.

[4] Entre autres, les notes d'une discussion qui s'est déroulée en 1993, entre 2 militants démissionnaires et une délégation du CCI, sont particulièrement édifiantes.

[5] Nous relevons, à ce propos, que Peter et ses affidés ont réussi le tour de force de faire accepter par les militants du CCI que Louise soit 'blanchie' par une commission à leur dévotion...juste après que les membres de notre fraction ont été mis à l'écart de l'organisation