Communiqué
Suite aux articles parus dans la presse du CCI, nous démentons toutes les accusations portées par le CCI contre notre fraction et ses membres :
- à l'encontre de Jonas en particulier ; ce camarade milite depuis près de 30 ans dans l'organisation, il a même fait partie du petit noyau qui, en mai 1968 à Toulouse, a été à l'origine du CCI ; il a consacré sa vie à la lutte de notre classe. Toutes les accusations que porte aujourd'hui la direction actuelle du CCI contre son honnêteté et sa loyauté à la cause communiste ne sont qu'infamies. Celles-ci ne salissent que ceux qui les profèrent. Elles sont avant tout une manifestation criante des méthodes qui sont de plus en plus imposées dans le CCI ces dernières années, c'est-à-dire notamment de se nourrir d'accusations mensongères et calomnieuses contre ses propres militants (rappelons qu'au-delà des membres de notre fraction, le camarade Michel, autre élément fondateur du CCI a aussi subi dernièrement un traitement de ce type).
- à l'encontre de la fraction comme un tout (fraction qui n'existe pas, pour le CCI, comme tout le monde l'aura constaté, mais qui est dénoncée quand cela l'arrange) :
- nous n'avons jamais refusé de payer nos cotisations et, encore moins, n'avons volé de l'argent au CCI, comme celui-ci le laisse entendre constamment. La réalité est que la direction actuelle du CCI refusait de publier nos contributions dans les bulletins internes de l'organisation, nous contraignant à le faire à travers nos propres bulletins et à nos propres frais sauf à accepter la censure et renoncer à la défense de nos convictions politiques. Ainsi durant les derniers mois de notre présence au sein du CCI, nous avons mis à la disposition de l'organisation une partie de nos cotisations militantes et conservé le reste pour le fonctionnement de notre fraction comme c'est de tradition dans le mouvement révolutionnaire. C'est le CCI qui a refusé de reconnaître notre fraction, qui a cherché à étouffer le débat politique et qui a refusé de percevoir les cotisations que nous mettions à sa disposition.
- nous n'avons jamais volé le fichier des abonnés du CCI. Celui-ci a été remis à l'organisation qui en dispose aujourd'hui et qui, d'ailleurs, continue à servir normalement ses abonnés. Comme il est, là aussi, de tradition dans le mouvement communiste, nous en avons conservé une copie pour nos propres besoins politiques (c'est ainsi notamment qu'a agi Souvarine en 1924) et c'est ce qui nous a permis d'informer le plus grand nombre de lecteurs sur la situation qui nous était faite au sein du CCI, de dénoncer notre exclusion (que nous continuons de refuser) et d'appeler le milieu politique prolétarien à prendre ses responsabilités face au drame qui touche cette organisation ainsi que ses militants.
Nous demandons la publication de ce communiqué dans tous les organes de presse du milieu politique prolétarien, y compris dans les publications et sur le site du CCI comme droit de réponse.
Pour tout contact ou information supplémentaire, écrire à l'adresse de la fraction